Pourle Standard et Anderlecht, les clasico sont toujours des rencontres particulières. Celle de ce lundi l'était un peu plus qu'à l'ordinaire.
Pour les Liégeoises, il aura fallu attendre le quatrième duel face aux Bruxelloises pour enfin l'emporter. Une victoire qui est arrivée en finale de la Coupe de Belgique, au meilleur moment possible.
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"C'est mérité""On a donné tout ce qu’on pouvait donner. Rien que pour ça, c’est mérité. On a souffert sur la fin mais on a géré correctement et le collectif était bon […]. Ça fait plaisir car en début de saison, c’était inespéré de gagner la Coupe", déclarait Stéphane Guidi au coup de sifflet final.
"Les joueuses ont très bien respecté ce qui avait été demandé. On a marqué au bon moment et ensuite, on a défendu en collectif, tous ensemble. On a été solidaires et quand on a connu un moment un peu difficile, on a pu compter sur une gardienne qui a répondu présente", de conclure le coach liégeois.
"Une décision vraiment incroyable"
En face, on en avait contre l'arbitre de la rencontre, qui a exclu Ștefania Vătafu pour un tacle trop appuyé : "C’est tout à fait clair (que la carte rouge adressée à Ștefania Vătafu est le tournant de la rencontre). On a mal commencé le match, le Standard était vraiment là avec un bon pressing."
"Et quand on revient dans ce match, il y a cette décision vraiment incroyable. On a déjà vu les images : elle (l’arbitre) est là et voit la situation. Ce n’est pas une faute. Elle dit qu’il y a de l’intensité, mais on est en train d’attaquer… et elle revient directement donner une carte rouge", d'expliquer Farid Goreishvand.
Avant de conclure : "La quatrième arbitre à côté de moi a crié : 'C’est maximum un jaune'. Elle le dit ! On se dit à ce moment-là : okay, on n’est pas d’accord mais c’est jaune, ça va. Et elle donne le rouge ! C’est vraiment incroyable. C’est la Coupe de Belgique : les deux équipes doivent avoir un certain niveau, mais les arbitres aussi. C’est quand même dommage. Je n’ai aucun problème à perdre un match, mais pas avec une situation comme celle-là. Ça me fait vraiment mal au cœur."
