À Anderlecht, la nouvelle défaite dans le derby contre l'Union Saint-Gilloise a laissé des traces.
Si on savait que les playoffs ne seraient pas simple, la volonté était de tout miser sur la finale de la Coupe de Belgique, en montant petit à petit en puissance. C'est en tout cas la mission qui a été confiée à Besnik Hasi.
Manque de temps ?
"Il va continuer à essayer que les joueurs comprennent ce qu'il veut provoquer", analyse Nicolas Frutos pour 'La Tribune'. "Malheureusement, on l'a aussi vu contre Genk, Angulo et Maamar ont eu d'énormes difficultés à fermer leurs flancs."
"Ce sont des jeunes qui ont été formés comme ailiers et ce n'est pas évident de faire le passage d'ailier à piston. Ce sont des automatismes qui prennent énormément de temps à se créer. Je peux comprendre qu'il continue à essayer, mais il a d'énormes difficultés", ajoute encore l'Argentin.
"Il n'y a rien qui va"
Pour Cécile De Gernier, il y a une question qui se pose : "Ca va être une question de fierté aussi : Hasi sait-il mettre son égo de côté ? Il arrive à Anderlecht, il connait la maison, certains joueurs... Et ils sont encore moins bons que ce qu'ils étaient avant !", lance l'ancienne Red Flame.
"C'est quoi le boulot ? Je ne comprends pas à quel moment il faut réinventer le foot et ne pas essayer de mettre les joueurs en confiance. (...) Les pistons... il n'y a rien qui va et je ne comprends pas pourquoi il s'évertue", de conclure De Gernier.
Quatrième du classement et mis sous pression par Gand et l'Antwerp, Anderlecht peut tout perdre en playoffs et peut réellement tout perdre si Bruges remporte la Coupe de Belgique. Pour Besnik Hasi, il va donc falloir réfléchir à la stratégie à adopter lors des prochaines semaines.