Jeudi matin, une onde de choc a traversé le Lotto Park lorsque Anderlecht a soudainement annoncé le licenciement de David Hubert. Son successeur a immédiatement été désigné en la personne de Besnik Hasi, qui a signé un contrat jusqu'à la fin de la saison.
Cette décision a surpris presque tout le monde. Hubert n'était en poste que depuis septembre, après avoir remplacé Brian Riemer, mais il doit déjà quitter son poste après seulement six mois. Marc Degryse peut cependant comprendre cette décision.
"Les statistiques sont catastrophiques. Sur les onze derniers matchs, Anderlecht a perdu six fois. Une série qui a commencé avant Noël contre le Racing Genk et qui a culminé avec une défaite méritée à domicile contre Dender", constate l'analyste dans Het Laatste Nieuws. "Et même lorsqu'Anderlecht gagnait, la performance était rarement convaincante."
Electrochoc
Le club a donc tenté de provoquer un électrochoc avec ce changement d’entraîneur. Besnik Hasi doit remettre l’équipe sur les rails, mais Degryse exprime des doutes quant à sa capacité à assurer cette mission sur le long terme. "Je me demande vraiment si Hasi est l'homme capable de guider Anderlecht pour les trois prochaines années."
Ce deuxième changement d'entraîneur de la saison met une fois de plus Wouter Vandenhaute sous le feu des critiques. Le président, déjà impopulaire auprès des supporters, peine à instaurer de la stabilité. Plus tôt cette saison, Brian Riemer et le CEO Sports Jesper Fredberg avaient également été licenciés.
"Je me demande quand tout cela va enfin s’arrêter à Anderlecht. Ça commence à faire beaucoup. Le problème ne peut pas venir uniquement des entraîneurs, étant donné le nombre de licenciements", s'interroge Degryse. "À un moment donné, il faudra bien que ça cesse."