Pour Anderlecht, la fin de la phase classique a été compliquée avec des défaites qui auront encore creusé l'écart avec la tête du classement.
C'est avec huit points de retard sur Genk que les Bruxellois vont entamer les Champions playoffs. Un écart qui n'est pas impossible à remonter, même si devant les Mauves il y a aussi le Club de Bruges et l'Union Saint-Gilloise qui sont prêts à bondir.
Un électrochoc ?
La décision qui est tombée ce jeudi et qui a fait l'effet d'un choc, nommer Besnik Hasi en remplacement de David Hubert, pourrait permettre au Sporting de faire des playoffs de folie. Même si les supporters sont dubitatifs, on se souviendra qu'en 2014 Hasi avait réussi l'exploit.
Ayant pris la place de van den Brom pour la dernière journée de phase classique, il avait réussi à remonter les douze points de retard de la phase classique sur le Standard pour emmener les siens au titre, le 33e et pour le moment avant-dernier d'Anderlecht.
Comme en 2014 ?
Mais depuis les choses ont pas mal changé. À l'époque, Hasi pouvait compter sur des joueurs comme Youri Tielemans, Dennis Praet, Alexander Mitrovic ou Cheikhou Kouyaté, qui étaient au sommet de leur art. Or, les observateurs sont unanimes pour dire qu'Anderlecht manque actuellement de talents capables de faire la différence et de prendre les choses en main.
S'il n'est pas à exclure que le Sporting mise tout sur la finale de la Coupe de Belgique, le meilleur moyen de la préparer est peut-être de tout donner dans les playoffs sans réfléchir. Avec peut-être une bonne surprise au bout du compte et une place européenne à aller chercher même si le titre n'est pas à la clé.
Hasi sait en tout cas ce qui lui reste à faire durant les prochaines semaines. Son expérience, à Anderlecht puis dans les autres clubs où il est passé, est en tout cas l'élément qui a été décisif dans le choix d'Olivier Renard.