Un peu partout en Europe et même dans le monde, le calendrier toujours plus chargé est un problème dont on entend parler de plus en plus.
Pour le moment, il ne semble pas qu'il y ait une volonté de trouver des solutions pour remédier à ce problème de la part des instances dirigeantes. Une association pourrait cependant faire en sorte que les choses changent.
Un sujet sur la table
Cette semaine à Bruxelles, l'association européenne des clubs (ECA) s'est donné rendez-vous pour discuter du calendrier surchargé mais aussi de la solidarité des clubs et du développement du football féminin. Présidée par Nasser Al-Khelaïfi, l'association voit pas moins de treize clubs belges être représentés.
À part le Beerschot, Dender et l'Union, dont le président est aussi celui de l'UEC (Union des clubs européens, rivale de l'ECA), qui ont refusé de payer les 100 euros annuels, tous les autres clubs sont présents. Bart Verhaeghe est lui membre du Comité exécutif, ce qui est le cas de Michaël Verschueren depuis douze ans.
Grande solidarité
"L'ECA est passé de 200 à 740 clubs dont les intérêts sont défendus", explique Michaël Verschueren qui siège de manière indépendante dans le Comité exécutif. "Il s'agit d'une organisation inclusive qui comprend l'intérêt des clubs et qui veut le traduire à un plus haut échelon avec une vision stratégique. Plus il y a de clubs, plus la solidarité sera grande et plus la garantie des équipes sera forte."
La représentation belge pourrait donc avoir une influence sur la réforme du calendrier. "Pour la santé des clubs, il faut équilibrer les calendriers", explique Verschueren. Mais même si l'ECA arrive à se mettre d'accord, il faudra alors voir si l'UEFA et la FIFA suivent les éventuelles demandes.