Le Standard est un grand nom du football belge, un club de tradition pure. Mais les Liégeois sont tombés de haut. L’Union Saint-Gilloise est un exemple à suivre pour le Standard, même si le club bruxellois a connu une chute encore plus brutale dans son histoire. Cependant, tout peut aller très vite.
La plupart des reprises par des étrangers n’ont pas été des réussites dans le football belge. Saint-Trond s’en sort bien en adoptant une approche financièrement réaliste mais il ne peut pas viser très haut. L’Union est également une belle réussite. Après des années passées dans l’ombre, le club bruxellois a enfin été ramené à la lumière.
Ces quatre dernières années, l’Union est devenue une équipe très attrayante, un modèle en matière de philosophie sportive. Le club dispose d’une vision claire et d’un style de jeu défini, sous l’impulsion de Philippe Bormans et Chris O’Loughlin, deux figures de référence en Belgique. Le club recrute joueurs et entraîneurs en fonction de cette vision, comme cela devrait toujours être fait. À Anderlecht, Jesper Fredberg avait une approche similaire, mais le club bruxellois change constamment de politique. Huit années sans trophées ne sont pas un hasard lorsque l’on modifie aussi fréquemment sa stratégie.
Le duo Venanzi/Preud'homme a fait du dégât
Le Standard, lui, regarde désormais vers l’Union. Les Rouches restent un club historique, mais cela fait des années que rien ne tourne rond. Le duo Bruno Venanzi/Michel Preud’homme avait déjà conduit le club vers l’abîme avec un mercato estival désastreux et coûteux, qui a surtout profité à certains agents proches du club.
Sportivement, la situation n’a cessé de se détériorer et Venanzi a fini par vendre le club à 777 Partners. Une simple recherche sur cette société suffisait pourtant à éveiller les doutes. Le football belge reste un véritable Far West, aussi bien en matière de transfert de joueurs que d’acquisitions de clubs. Des pratiques souvent opaques.
777 Partners a mené le Standard au bord du gouffre. Désormais, le club attend un nouveau repreneur. Le Standard reste une institution avec un immense potentiel. La Cité Ardente a toujours connu une gestion parfois explosive, mais en 2025, plus que jamais, le club a besoin d’un souffle à la manière de l’Union SG. L’exemple de l’USG prouve qu’un redressement rapide est possible. Il y a donc encore de l’espoir pour ses fidèles supporters.