L’ancien gardien de but du Standard Gilbert Bodart (476 matches entre 1981 et 1998) lance des appels de détresse sur Facebook, en publiant un numéro de compte.
Il promet un cadeau somptueux (15 jours all inclusive à Alicante) à celui qui verserait 1.300 euros.
Une belle promesse que les gens ont visiblement du mal à imaginer tenue...
"Pas une personne ne m’aide", se plaint en tout cas l'ex-Diable Rouge (62 ans, 12 sélections) dans La Meuse (https://tinyurl.com/59hn8npf).
Il propose pourtant aussi à la vente "toute ma carrière, tous mes CD Standard, Bordeaux, Brescia, équipe nationale Mexique, Italie, Amérique".
Depuis plusieurs semaines, rapporte le quotidien liégeois, ainsi que les autres titres de Sudinfo, Gilbert Bodart, l'oncle de son successeur Aranud, aujourd'hui au FC Metz, qui vit chichement dans un très modeste studio à Huy, annonce lugubrement sa mort prochaine.
"Fini, plus de glande hypophyse. Il ne me reste qu’à attendre de mourir. Merci pour tous ceux qui m’ont fait souffrir en mentant. Salut", a-t-il ainsi publié sur son mur Facebook où il apparaît torse nu ou avec la photo de son fils en fond d’écran
Disons-le tout de suite: si la situation de Gilbert Bodart est effectivement pathétique, ce qui n'est malheureusement pas nouveau, l'enquête de la journaliste Françoise De Halleux ne lui a pas permis de confirmer, ni d'infirmer formellement, que la santé de l'ex-beau frère de Michel Preud'Homme se soit à ce point dégradée...
Elle rappelle en revanche la tentative de suicide en mars 2024, lorsqu'il avait sauté dans la Meuse … après avoir alerté les pompiers qui ont ainsi eu le temps de le repêcher aussi vite.
S’en était suivi un petit séjour en prison, pour une vieille affaire de vente de terrain, et même une peine de probation autonome de 2 ans et une amende de 800 euros pour harcèlement et menaces dans le cadre de ce conflit lié à ce terrain, qui l’opposait à un marchand de bestiaux.
"Je vais mourir, c'est certain !"
"Je crève tout seul et je veux que les gens le voient. Je prends tous les jours de la cortisone et des médicaments qui ne sont pas bon marché. Je vais mourir, c’est certain. Je suis au bout du rouleau mentalement et physiquement. À cause d’une femme", a-t-il répondu au téléphone à la journaliste.
"Manger, je m’en fous !", affirme-t-il, à l'évocation de ses moyens financiers. "J’ai perdu 10 kg. Le problème, c’est que je dois payer pour mon fils, les avocats, etc..."
À l’époque, on ne gagnait pas aussi bien sa vie qu’aujourd’hui", dit-il aussi quand on veut savoir ce qu’il a fait de tout l’argent gagné durant sa belle carrière à Sclessin.
Ce qui est parfaitement exact. Mais il a en revanche dû toucher le pactole aux Girondins de Bordeaux lors de la saison 1996-1997, avant de les quitter un an plus tard pour des raisons demeurées mystérieuses, et ne dit pas qu'il en a dilapidé une bonne partie à cause de son addiction au jeu.
"Personne ne répond à mes appels à l’aide !
"On a géré l’argent à ma place", se justifie-t-il sans convaincre. "C’est quand même incroyable : après tant d’années passées au Standard, aucun fan ne bouge (parce qu'aucun ne lui fait encore confiance, ndlr)....
"Personne ne répond à mes appels à l’aide. Pas une personne ne m’aide, pas 1 euro reçu alors que j’ai 80.000 personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux. Je suis dégoûté. Je reçois davantage de messages de Bordeaux (46 matches) et de Brescia (64 matches ) ! Moi, quand je voyais quelqu’un mendier en rue, j’allais lui acheter un sandwich. C’est cela, Gilbert Bodart."
"Et puis vous savez", conclut-il. "Le plus important, c’est de voir mon fils (Winston, ndlr)...
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