Un clasico, c'est toujours une rencontre qui dépasse de loin la rivalité sur le terrain. Avant et après la rencontre, les différents acteurs prouvent que, quelle que soit la situation des deux clubs, la rivalité ne s'éteint pas.
Ainsi, à l'issue de la rencontre ce dimanche à Sclessin, Ivan Leko affirmait qu'Anderlecht n'avait pas affiché une supériorité particulièrement importante mais plutôt que le Sporting avait réussi à profiter des erreurs adverses.
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"Anderlecht a juste profité de nos erreurs"Quand on lui dit qu'il va falloir proposer autre chose, il répond : "Clairement, même si nous avons aussi eu des opportunités. La différence s’est faite dans l’aspect clinique des occasions. Anderlecht n’a pas dominé de la tête et des épaules, il a juste profité de nos erreurs."
"Tu connais leurs qualités, c’est dommage d’avoir laissé certains d’entre eux s’exprimer. Quand ils ont mené, nous étions bien dans le match, avec une pression de plus en plus forte. Tu penses trouver l’ouverture mais tu encaisses, ce qui engendre une période de latence, au cours de laquelle chacun doit digérer. C’est dommage…", de poursuivre le coach liégeois.
"Tirer les bonnes leçons"
Leko qui a tenté d'inverser la tendance avec des remplacements qui n'auront finalement pas permis d'apporter ce qu'il attendait : "J'ai effectué des changements en espérant qu’ils puissent amener du sang neuf. Cela n’a pas fonctionné, contrairement aux précédentes sorties. Le banc n’a pas fait la différence, il convient de l’accepter, tout en tirant les bonnes leçons."
"Je n’ai pas vu la rage de vaincre dans les yeux de certains, alors qu’ils doivent monter avec l’intention de me prouver que j’ai eu tort de ne pas les lancer dès le coup d'envoi : 'Mon gars, tu as fait une erreur, je vais te retourner la partie pour que tu le comprennes'. Cet aspect n’a jamais accompagné les montées au jeu. Il faudra en parler", de conclure le Croate.