Pablo Longoria est un président certes souriant mais qui n'hésite pas à dire les choses comme il les pense.
Et après la rencontre face à l'AJ Auxerre, perdue 3-0, l'Espagnol de 38 ans est allé très loin, trop pour la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Ce mercredi, elle a rendu sa décision après les propos du président de l'OM.
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Des propos qui ne passent pas"C’est de la corruption ! Je n’ai jamais vu ça. Vous pouvez écrire : Pablo Longoria dit que c’est de la corruption. Tout est organisé depuis le troisième jaune donné à Balerdi. C’est prévu, c’est orienté. C’est un championnat de merde. Si l’OM a une proposition pour la Super League, on part tout de suite", avait déclaré Longoria après la défaite des siens le weekend dernier.
Pour ces propos, la sanction est très sévère et elle privera Longoria de ses fonctions pendant quinze rencontres. "Quinze matchs de suspension ferme de toutes fonctions officielles et d’accès au banc de touche, aux vestiaires des joueurs et des officiels, au terrain, au tunnel et à l’ensemble des couloirs menant à ces zones. La sanction prend effet immédiatement", précise le communiqué.
Pour rappel, les 111 arbitres de Ligue 1 et Ligue 2 ont décidé de déposer une plainte collective pour diffamation à l’encontre de Pablo Longoria.
"La forme n'était pas appropriée"
Suite à sa sanction, Longoria est revenu sur ses propos : "Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le foot français. Qu’il y ait des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer, oui. Et c’est ce qui m’énerve énormément. On doit améliorer beaucoup de choses pour éviter la confusion, pour tout le monde."
"La forme n’était pas appropriée et ce mot, je le regrette. Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même", d'ajouter Longoria.
Avant de conclure : "Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment tu arrives à cette colère. Ma première responsabilité, c’est de défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l’OM a été défavorisé."
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