Europe League - Anderlecht trois fois volé

Anderlecht a été volé - pas une fois, comme on dit à Bruxelles, mais trois fois ! - jeudi soir en match aller des barrages de l'Europa League.

Triplement volé devant 34.517 supporters en majorité turcs, par l'arbitrage du Monténégrin Nikola Dabanovic, au Sukru Saracoglu d'Istanbul !

Ce serait l'une des explications, mais pas la seule, de la débâcle, 3-0 (mi-temps: 2-0) des mauves face au Fenerbahce, qui il faut bien le dire n'a pas étonné grand monde.

L'arbitre était à l'image de la Belgique, en grève, ironise Romain Van der Pluym dans La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/5ewumcwy)..

Il ne sifflait que par intermittence. Et souvent à sens unique", écrit-il en effet.

Et d'énumérer les bourdes, trois au moins, rien qu'en première mi-temps, de l'homme au sifflet.

1. Le premier but est inscrit sur un corner imaginaire, Colin Coosemans n'ayant pas touché le ballon.

2. Le hands non sanctionné de Fred qui n'avait pas vraiment le bras le long du corps. Là on rentre davantage dans la zone grise, reconnaît l'envoyé de la DH, mais le siffler n’aurait pas été un scandale.

3. La prise de judo de Yusuf sur Degreef ? Le juge de ligne, bien placé, a tenté de prévenir son collègue - qui l'a ignoré ! - en levant son drapeau pour signaler la faute. Edin Dzeko en a profité pour faire le break (2-0, 42e). Le VAR n’a pas considéré devoir revenir sur la phase.

Conclusion: l'arbitre s’est bien planté et Anderlecht s’est fait voler. Un comble face à un José Mourinho qui ne cesse de blâmer les referees, soi-disant hostiles à Fenerbahce, son équipe.

La mauvaise foi de José Mourinho

Et justement, qu'en pense celui que la Turquie appelle le "Crying one" ?

"J'ai personnellement trouvé que l'arbitre était... bon ", a-t-il répondu à la question en conférence de presse.

"Il a en effet parfaitement contrôlé le match, selon moi !"

"Evidemment, pour ce qui est des détails - penalty ou pas penalty, corner ou pas corner - je peux seulement dire que j'ai vu ces phases depuis la ligne de touche, assez éloignées, et que je ne les ai pas encore visionnées depuis. Mais l'arbitre était tout près, lui".

Le VAR a pris trois minutes pour décider d'un penalty.

"La décision finale était donc sûrement discutable", a admis Mourinho, "mais probablement juste !"

Mourinho ne serait décidément pas Mourinho sans la mauvaise foi crasse qui le caractérise.

Mais toujours avec un clin d'oeil