Ce jeudi à Bruxelles, l'Union Saint-Gilloise reçoit l'Ajax dans le cadre des barrages de l'Europa League.
Un match qui fait parler de lui en raison de l'état de la pelouse du stade Roi Baudouin. Finalement, l'UEFA a donné son feu vert pour jouer dans le stade national. Et Francesco Farioli, l'entraineur ajacide, est évidemment revenu sur le sujet en conférence de presse.
"Arrêtez avec les questions à ce sujet"
"Les gars, arrêtez avec les questions à ce sujet, maintenant. Je crois qu'on a brûlé les derniers brins d'herbe qui restent à force d'en parler", a-t-il d'abord lancé aux journalistes présents pour l'écouter.
À ses côtés, Steven Berghuis se voyait également poser la question. Et quand on lui demanda : "Que penses-tu de l'herbe?", il répondit : "Il n'y en a pas beaucoup. Mais c'est comme ça, on ne peut rien y faire. Le plus important est d'avoir un bon ballon et un bon terrain, me semble-t-il. Tout part de là, mais voilà, ce n'est pas le cas. C'est très différent des matchs que j'ai regardés hier soir."
"Partis sans savoir où on allait jouer"
En ce qui concerne le coach, il y a la volonté de son concentré sur le football et sur son groupe : "C'est mon principal souci: l'état physique des joueurs et le risque de blessure. Pour le reste, même si l'Union a un jeu physique, elle devra aussi gérer ce terrain compliqué."
Revenant tout de même sur le problème de la pelouse, il faisait part de sa surprise : "Ce qui est surprenant, c'est que mardi, l'UEFA nous a annoncé que le match n'aurait pas lieu sur ce terrain. Puis, soudainement, aujourd'hui, alors que nous étions dans le bus, la situation a changé. On est parti ce matin sans savoir dans quel stade on allait jouer, honnêtement."
Et Farioli de conclure en se remémorant un match de haut vol qui a eu lieu sur un terrain en piteux état il y a plus de vingt-cinq ans : "Ceci dit, j'ai une mémoire du football et, en 1998, avec l'Inter, Ronaldo avait sorti un match incroyable sur le terrain de Moscou en piteux état."