Le Club Bruges affiche une attaque défaillante, souligné Marc Degryse dans Het Laatste Nieuwq après la défaite contre l’Antwerp. Malgré une domination avant la pause, Bruges a manqué d’efficacité offensive, rappelant le revers contre La Gantoise.
Nilsson a raté une occasion clé, Tzolis peine à centrer, et Talbi ne remplace pas Skov Olsen à son niveau. Ce manque de confiance et de réalisme coûte cher, bien que le milieu de terrain ait montré de la qualité.
La direction de Bruges n’a pas recruté de remplaçant à Skov Olsen en janvier, un choix compréhensible vu le coût d’un attaquant prêt à jouer immédiatement.
De Roeck tire le meilleur de son effectif
Cependant, la responsabilité incombe avant tout aux joueurs déjà en place. Le gardien Lammens s’est distingué, et l’entraîneur Jonas De Roeck tire le maximum de son effectif, même avec des jeunes de 16 et 18 ans en renfort. L’Antwerp et Anderlecht devront viser la finale de Coupe pour sauver leur saison.
Anderlecht, de son côté, n’a pas montré de signes encourageants contre La Gantoise. Les nouveaux joueurs ne convainquent pas, et l’équipe reste fragile.
"Aucun des nouveaux joueurs ne m’a convaincu", dit Degryse. "C’est compréhensible : ils arrivent dans une équipe que je décrivais il y a quelques semaines comme malade – et aujourd’hui, Anderlecht est toujours au minimum très affaibli."
Qui peut prendre l'équipe en main?
La ligne offensive manque de repères et le jeune gardien danois doit remplacer un titulaire clé. Dendoncker, souvent blessé, peine à assumer un rôle de leader.
"La ligne d’attaque d’Anderlecht contre La Gantoise était composée d’un Mexicain, d’un Japonais et de Tristan Degreef, issu des Futures. Dans les buts, un jeune Danois doit remplacer un gardien qui était le meilleur joueur de l’équipe lors de la phase aller. Mais s’il commence lui aussi à multiplier les erreurs… Qui peut alors prendre l’équipe en main ? Dendoncker et Verschaeren ? Dendoncker me fait penser à Praet et Thorgan Hazard. Tous trois n’ont joué qu’une vingtaine de matchs par saison ces deux ou trois dernières années. On perd alors son rythme et son explosivité. On se blesse, et il devient difficile de tirer l’équipe vers le haut."
Depuis la reprise, Anderlecht affiche un bilan médiocre et aborde le match contre l’Antwerp sans confiance. Cette perte d’identité contraste avec la stabilité de Genk et Bruges, solides candidats au titre.