Felice Mazzù le savait, face à l'Union Saint-Gilloise il ne serait pas simple de l'emporter.
Mais le coach, conscient qu'il a besoin de points pour quitter la zone rouge et ainsi éviter le stress des playdowns, voulait quand même, y croire. Mais de Bruxelles, les Canaris seront finalement rentrés bredouilles. Un déplacement qui n'aura pas manqué de polémiques au sujet des décisions arbitrales.
"Jamais penalty"
Ce fut notamment le cas lors du penalty accordé à l'Union Saint-Gilloise à l'heure de jeu. "Jamais de penalty, ce n'était jamais penalty", lançait Mazzù à l'encontre de Sébastien Pocognoli, son ancien joueur. Si la tension était grande pendant la rencontre, elle l'était moins au coup de sifflet final.
"Nous n'allons pas parler du penalty ni de l'arbitre", déclarait le coach de Saint-Trond au moment de se présenter devant les journalistes. "Sinon on va de nouveau nous traiter de Caliméro. C'est bon."
"Sur base de quel règlement ?"
Malgré cela, Mazzù revenait sur le penalty sifflé : "Pourquoi ne pas siffler le ballon qui touche le coude, mais siffler le ballon qui touche la main ? Le ballon atterrit sur le corps de l'attaquant (Ivanovic) et touche ensuite son coude. Puis il touche la main de Godeau."
"Ma question est donc la suivante : pourquoi ne pas siffler le coude, mais siffler la main ? Sur la base de quel règlement ? Connaissez-vous la réponse ?", interrogeait Mazzù.
Le journaliste lui faisait alors remarquer qu'Ivanovic touchait le ballon de la poitrine et non du coude. "Alors vous devez mieux regarder les images", rétorquait Mazzù.
Quoi qu'il en soit, la défaite est actée et Saint-Trond va devoir tout faire pour remonter au classement : "Nous sommes là où nous sommes car nous n'exploitons pas nos occasions. Parce que nous commettons de petites erreurs, souvent dues à un manque d'expérience. Et parce que l'arbitrage n'est pas en notre faveur. Car aujourd'hui, ce n'était pas la première fois."