Le choix de Rudi Garcia comme nouvel entraîneur de l’équipe nationale de football belge, les Diables Rouges, suscite des opinions partagées parmi les observateurs.
Si certains attendent de voir les premiers matchs pour se faire une idée plus précise, les avis divergent déjà. Dans "Le Vestiaire", Kevin Sauvage exprime une légère déception, préférant un entraîneur ayant plus d’expérience avec des équipes nationales, soulignant l’absence d’un palmarès récent pour Garcia.
"Il n’a pas d’expérience dans une équipe nationale, ce que Lopetegui avait. J’aurais aimé passer à un coach qui en avait. Son palmarès était il y a longtemps, mais de l’expérience, il en a. Il parle français, j’espère que ça ne lui portera pas préjudice."
Du potentiel dans l'équipe
Marc Delire, quant à lui, préfère rester prudent et observer avant de juger, notant que, bien que Garcia ait un parcours clivant, il y a du potentiel dans l’équipe. Silvio Proto, de son côté, se montre plus optimiste, soulignant les réussites passées de Garcia, notamment ses performances en Serie A.
Concernant les défis qui attendent Garcia, les experts soulignent plusieurs priorités, telles que la réintégration de Thibaut Courtois et la reconstruction de l’unité du groupe, notamment entre les jeunes et les anciens joueurs.
Ils évoquent aussi l’importance d’instaurer une culture de la victoire, moins présente en Belgique. Bien que d’autres entraîneurs comme Michel Preud’homme aient été envisagés, c’est finalement Garcia qui a été choisi.
"Culture de la gagne"
"Il doit amener la culture de la gagne", dit Silvio Proto, "parce qu’on ne l’a pas du tout en Belgique. Il vient d’un pays où on apprend aux enfants à gagner. Tactiquement, c’est un entraineur qui a beaucoup appris en Italie, il sait faire des choix tactiques qui peuvent faire gagner des matchs".
Pour sa première déclaration, Garcia a mis l’accent sur le rôle d’Eden Hazard, un choix tactique perçu comme un geste de communication pour rassurer les supporters et montrer qu’il comprend les enjeux de l’équipe.