Rudi Garcia, entraîneur français reconnu pour son passage dans des clubs prestigieux tels que l'AS Roma, l'OM et l'OL, a été nommé sélectionneur de l'équipe nationale de Belgique. Cette décision a suscité des réactions mitigées, notamment de la part de l’UNECATEF (Union Nationale des Entraîneurs et Cadres Techniques du Football Français). Le syndicat a publié une déclaration critique, exprimant son mécontentement face à cette nomination.
Dans son communiqué, l’UNECATEF souligne que la Belgique, jalouse des succès internationaux de la France, aurait recours à un entraîneur français pour réduire l’écart avec son voisin. La remarque se veut ironique, insinuant que le recrutement de Garcia pourrait s’accompagner d’une éventuelle naturalisation de joueurs français pour égaler les performances tricolores. Cette prise de position reflète une forme de scepticisme et de patriotisme exacerbé, tout en remettant en question la stratégie de la Belgique.
"La Belgique envie nos bons résultats"
« La Belgique, envieuse de nos bons résultats sur la scène internationale, met le maximum de chances de son côté pour réduire l’écart avec la France », peut-on lire dans ce communiqué au parfum nauséabond. « Sélectionneur français engagé, il ne manque plus que la naturalisation de joueurs français pour être sur un pied d’égalité."
La nomination de Garcia, bien qu’elle témoigne de la reconnaissance de son expertise à l’échelle internationale, illustre les rivalités sportives entre nations. Elle pose également la question de la mobilité des talents dans le football moderne, où les compétences des techniciens sont sollicitées au-delà des frontières nationales, provoquant parfois des tensions nationalistes. Mais venant d'un syndicat d'entraîneurs, ce communiqué est purement scandaleux.
Marche arrière
L'UNECATEF semble d'ailleurs l'avoir compris puisque, dans la foulée, elle a publié un autre communiqué sur son site internet.
"Merci pour vos réactions et vos retours à notre publication. Notre objectif était de mettre en avant avec une pointe d’humour la réussite de Rudi Garcia et de souligner la valeur de nos techniciens français qui s’exportent à l’international.
Nous comprenons cependant que cet angle humoristique ait pu être perçu différemment par certains.
Nous souhaitons réaffirmer que notre intention n’était en aucun cas de manquer de respect, ni envers un pays, ni envers ses acteurs.
À l’Unecatef, nous avons à cœur de célébrer les succès de nos adhérents tout en favorisant le dialogue et la solidarité entre les entraîneurs, en France et à l’étranger."