Elisabet Gunnarsdottir, 48 ans, a été officiellement présentée comme la nouvelle entraîneuse des Red Flames, l’équipe nationale féminine belge de football, vendredi à Tubize. Elle succède à Ives Serneels, remercié après 14 ans à ce poste. Lors de la conférence, Gunnarsdottir s’est dite « fière et honorée » d’avoir cette opportunité et a souligné son ambition de mener l’équipe vers de grands tournois. Arrivée depuis deux jours, elle s’est montrée impressionnée par les infrastructures et le développement du football belge.
L’Islandaise a décrit sa philosophie comme étant centrée sur l’énergie, l’intensité et des principes structurés. Elle a également insisté sur l’importance de connaître ses joueuses, d’analyser les adversaires et de s’appuyer sur les forces de son équipe pour élaborer des stratégies. Flexible dans son approche, elle aspire à évoluer étape par étape.
"Il est important de connaître les joueuses mais je veux un jeu avec beaucoup d'énergie, d'intensité et des principes assez structurés. Je suis assez flexible et j'aime étudier l'adversaire et utiliser les forces de mes joueuses pour décider comment jouer."
Premiers défis
Les premiers défis pour Gunnarsdottir arrivent rapidement avec deux rencontres de Ligue des Nations prévues en février, face à l’Espagne, championne du monde, et au Portugal. Consciente de l’ampleur de la tâche, elle préfère rester pragmatique : « Je ne vais pas faire de folies pour ce premier match. » Elle souhaite néanmoins instaurer progressivement de nouvelles idées.
Enfin, Gunnarsdottir a salué le travail accompli par son prédécesseur, Ives Serneels, tout en reconnaissant que lui succéder représente un défi de taille. Déterminée, elle entame son mandat avec l’ambition de hisser les Red Flames vers de nouvelles réussites.