L’Olympique Lyonnais traverse un début d’année 2025 compliqué. Les mauvais résultats s’enchaînent en Ligue 1, et l’humiliation subie face à Bourgoin-Jallieu (N3) en Coupe de France a accentué la pression sur l’entraîneur Pierre Sage.
Alors que son avenir semble de plus en plus incertain, le club rhodanien prépare une semaine décisive avec un match crucial contre Fenerbahçe en Ligue Europa, suivi d’un déplacement périlleux à Nantes. En coulisses, le nom de Paulo Fonseca, ancien entraîneur du LOSC et de l’AC Milan, est déjà évoqué pour lui succéder.
DÉCISIONS CONTESTÉES
Les décisions de John Textor, propriétaire de l’OL, suscitent de vives tensions en interne. En dépit de ses déclarations sur RMC affirmant que « Pierre Sage reste l’homme de la situation tant qu’il gagne », son ingérence dans la gestion du club provoque des crispations. La direction lyonnaise et les membres du groupe Eagle, en charge des affaires de Textor, ont du mal à s’adapter à son approche.
John Textor se mêle directement de certaines décisions sportives, ce qui irrite une partie de l’encadrement. Concernant Wilfried Zaha, qui devrait rejoindre Charlotte en MLS, Textor aurait préféré le voir plus souvent sur le terrain avant son départ. De même, l’exposition limitée d’Ernest Nuamah, qui impacte sa valeur marchande, a suscité des critiques de la part du propriétaire américain. Ces interventions, jugées intrusives, compliquent davantage une situation déjà tendue.
UN NOUVEAU COACH EN VUE?
Malgré le soutien du vestiaire, Pierre Sage joue sa place cette semaine. Une nouvelle contre-performance pourrait sceller son avenir à la tête de l’équipe. Les supporters et observateurs s’interrogent sur la capacité de l’entraîneur à redresser la barre, tandis que les rumeurs d’un remplacement par Paulo Fonseca prennent de l’ampleur. L’instabilité sportive et organisationnelle ne joue clairement pas en faveur du coach.
Alors que John Textor semble omniprésent dans la gestion de l’Olympique Lyonnais, son implication est beaucoup plus discrète dans d’autres clubs du groupe Eagle, comme le RWDM. Cette différence de traitement interroge et renforce le sentiment d’ingérence à Lyon, où les décisions stratégiques semblent souvent dictées par des impératifs économiques ou personnels.