"Je vais d’abord tenter d’intégrer une présélection, c’est le premier objectif. Ensuite, on verra… À mon avis, l’Union n’est pas perçue de la même manière que les autres clubs," a réagi Charles Vanhoutte sur le plateau de La Tribune lorsque les consultants de l'émission ont demandé au joueur originaire de Courtrai pourquoi il ne figurait pas encore parmi les Diables Rouges.
"Il est l’élément clé du jeu de l’Union. Il impose le rythme, exerce un pressing constant… Il mériterait sans aucun doute une place en équipe nationale," affirme Marc Wimots, un avis partagé par Philippe Albert : "C’est un véritable exemple à suivre. Sa mentalité sur le terrain est remarquable. J’ai beaucoup de respect pour ceux qui, comme lui, partent de loin et atteignent un tel niveau. C’est incompréhensible qu’il n’ait pas encore été appelé chez les Diables Rouges."
Charles Vanhoutte a dû gravir les échelons pour atteindre ce statut. Aujourd’hui titulaire au sein de l’une des meilleures formations de Pro League, son parcours a pourtant été semé d’embûches.
Une décision judicieuse
"Signer à l’Union a été une décision judicieuse," confie-t-il. "Quand j’avais onze ans, Zulte Waregem a choisi de ne pas me garder. Ce jour-là, j’ai pleuré. Mon père m’a encouragé à transformer cet échec en force. Il m’a dit de leur prouver qu’ils avaient eu tort. Ce souvenir me motive encore aujourd’hui."
Après son passage par Wielsbeke et le Cercle Bruges, il rejoint l’Union Saint-Gilloise à l’été 2023. Depuis le départ de Cameron Puertas, Vanhoutte s’est imposé comme le maître à jouer de l’équipe.
"Sébastien Pocognoli m’incite à prendre davantage de risques, à tirer plus et à jouer de manière plus offensive. Il veut que je sois un numéro 6 plus polyvalent. Cette saison, notre style de jeu a aussi évolué. On construit davantage nos actions depuis la défense, contrairement à l’an dernier où on misait plus sur les transitions rapides. Mais cela dépend aussi de l’adversaire. Par exemple, à Bruges, si tu essaies de contrôler le jeu, tu risques de te prendre un 5-0…"