À Anderlecht, il n'y avait pas que la défaite face à Bruges qui était difficile à digérer: des morceaux de la toute nouvelle pelouse à 300.000 euros se sont déjà envolés.
"Le ballon rebondissait parfois à un mètre de hauteur", faisait remarquer Hans Vanaken.
C’est un problème qui revient fréquemment lorsque les clubs jouent peu de temps après avoir installé une nouvelle pelouse. L’explication est toujours la même : les racines n’ont pas eu assez de temps pour s’ancrer.
"Pas de miracle"
"On ne peut pas s’attendre à des miracles, surtout avec les températures des derniers jours", dit David Hubert. "J’ai vu les équipes travailler jour et nuit pour rendre le terrain prêt à jouer. Le délai était court, nous le savions. Nous n’avons pas eu de longue période de repos, ni pour les joueurs, ni pour le terrain."
"Bien sûr, cela ne favorise pas une fixation rapide d’une telle pelouse. Espérons que dans quelques jours, tout soit bien ancré, pour que nous puissions jouer dans les meilleures conditions."
La nouvelle pelouse a pourtant coûté 300.000 euros, ce qui n'est pas rien. "Un risque calculé", a commenté Anderlecht à propos de cette intervention. "Nous avions le choix : laisser les choses au hasard ou prendre des mesures."
Un million en été
Cet été, Anderlecht investira encore 1 million d’euros pour rénover la sous-couche du terrain du stade, qui est à l’origine des problèmes actuels. D’ici quelques saisons, Anderlecht prévoit de jouer sur une pelouse ultramoderne, combinant gazon naturel et synthétique.