Le prisonnier Robinho n'a droit à aucun traitement de faveur

C’est pour sa participation présumée à un viol collectif commis en Italie en 2013 que l’ex-international brésilien Robinho (100 sélections, 28 buts) qui a toujours clamé son innocence, est aujourd'hui en prison.

Il n'y a droit à aucun traitement de faveur, et on lui aurait même interdit de célébrer le Nouvel An avec son épouse.

Il restera théoriquement incarcéré dans une cellule de moins de 15 m² partagée avec d’autres détenus au pénitentiaire de Tremembé II, à Sao Paulo, jusqu’en 2033, et y "fêtera" donc son 41e anniversaire le 25 janvier.

Incarcéré depuis fin mars 2024, Robinho doit en effet purger une peine de neuf ans de prison suite à sa condamnation pour des faits de viol en réunion, commis en Italie, en 2013.

À l’époque, il évoluait au Milan AC, après ses passages au Real Madrid (2005-2008) et à Manchester City (2008-2010).

Électricien à sa sorte

La justice italienne s’était prononcée en 2017, mais la Cour de cassation n’a confirmé la décision qu’en 2022.

Le Tribunal supérieur de justice du Brésil a ensuite décidé que sa peine serait purgée au Brésil.

Robinho y suit un programme de 600 heures de cours d’électronique qui devrait lui permettre de préparer sa vie d’après.

Pas moins de 430 personnes sont détenues dans cette prison de Sao Paulo.

"Il joue au foot avec les autres détenus !"

Son avocat, Mario Rosso Vale, a récemment expliqué au Sun que son client se comportait de manière exemplaire depuis son arrivée au pénitencier.

"Il est un prisonnier exemplaire et n’a eu aucun problème avec qui que ce soit", a-t-il ainsi assuré après avoir expliqué que l’ex-prodige de Santos (qui remonte en Serie A) avait reçu des chaussures de football pour jouer avec les autres détenus.

Robinho avait certes reconnu avoir eu une brève relation – mais de manière consentante – avec la victime la fameuse nuit des faits.

Mais il assure être rentré chez lui quand d’autres ont rejoint la pièce.

Le jury en a décidé autrement.