Le Fenerbahçe de José Mourinho a renoué avec la victoire en championnat turc. Après le match contre Hatayasport (2-1), José Mourinho n’a pas manqué de critiquer l’arbitrage et de lancer une pique au rival Galatasaray.
"Nous avons bien joué. Nous avons dominé le match. Nous avons créé des occasions de but claires. Leur gardien a été excellent. Nous avons raté beaucoup trop de buts. C’est étrange que ce match se soit terminé sur le score de 2-1. Nous aurions dû marquer 6, 7 ou même 8 buts. Je suis satisfait de la performance de l’équipe et de la manière dont nous avons joué, mais pas du tout des occasions que nous avons manquées", a déclaré Mourinho dans la zone d’interview de beIN Sports Turquie.
Mourinho a ensuite pointé du doigt l’arbitrage du match : "Mes joueurs ont tout donné. Nous avons obtenu une victoire nette. Mais si les couleurs de l’adversaire avaient été différentes, Hatayspor aurait terminé à 8 joueurs. Nous savons dans quelle ligue toxique nous jouons. Ils savent comment jouer contre nous. Entre le match à Eyüp [contre Eyüpspor] et celui-ci, il aurait dû y avoir cinq cartons rouges. Voilà la réalité à laquelle nous faisons face. Mes joueurs en sont conscients. Nous devons continuer notre chemin."
De quoi as-tu peur?
Visiblement irrité par une question d’un journaliste sur l’écart de points avec le leader Galatasaray, Mourinho a rétorqué : "Pourquoi caches-tu la vérité ? De quoi les gens ont-ils peur dans ce pays ? De quoi as-tu peur ? Je sais que tu es journaliste, je pourrais l’être aussi, mais pourquoi avoir peur ? L’écart de points (avec Galatasaray) est-il dû au football joué ? Dis la vérité. Ne me pose pas de questions !", a-t-il lâché.
Il a poursuivi : "Lors des deux derniers matchs, cinq cartons rouges auraient dû être distribués : deux contre Eyüpspor et trois aujourd’hui. Mes joueurs le ressentent aussi. Je peux dire qu’ils ont tout donné sur le terrain en termes de dévouement. Nous avons raté trop d’occasions. Le résultat est trompeur, mais je sais que mes joueurs ont tout donné. Même Edin (Dzeko) a fait un effort énorme pendant 90 minutes. Je n’ai rien à reprocher à l’engagement des joueurs ni à leur manière de travailler. Mais en termes de toxicité, oui, nous la ressentons."