Des joueurs belges qui sont actuellement au sommet de leur art, il y en a quelques'uns. Il y en a principalement un, qui ne cesse d'impressionner.
Il avait déjà laissé entrevoir de très belles choses la saison dernière ainsi qu'en ce début de saison mais les dernières semaines lui ont sans conteste permis de franchir une étape importante au regard des observateurs.
Après une nouvelle prestation de très haut niveau, il est celui dont la presse footballistique parle certainement le plus ce lundi en Italie. Avec un doublé inscrit à des moments-clés, Charles De Ketelaere a permis à l'Atalanta de conforter sa première place au classement en Serie A.
"Revenu pour briller"
En Italie, ce n'était cependant pas gagné d'avance pour l'ancien Brugeois. Après avoir décroché un gros transfert à l'AC MIlan, qui aur coûté pas moins de 35 millions d'euros, il n'a pas réussi à confirmer chez les Rossoneri, alors champions en titre.
Si Paolo Maldini voulait lui laisser le temps, les autres dirigeants ne l'ont pas entendu de cette oreille et l'ancien défenseur a même fini par devoir plier bagage, en partie en raison du transfert manqué de De Ketelaere.
C'est ce que pense le vice-directeur de la Gazzetta dello Sport Luca Calamai. Dans son éditorial, il écrit : "Il est le symbole de la suprématie de Dea. Charles De Ketelaere est définitivement l'une des stars du championnat. Dans le match compliqué contre Empoli, c'est lui qui a marqué les buts décisifs. Deux buts dans les moments clés du match. Deux exploits qui permettent à Gasperini et à l'Atalanta de passer un Noël magique en tête du classement."
"Il invente le football sur chaque action"
"Le football est étrange. De Ketelaere a coûté à Paolo Maldini son poste de manager à l'AC Milan. Ce fantasista à la Kaka avait été payé cher mais n'avait pas été compris par les observateurs rossoneri. Ou peut-être n'a-t-il pas réussi à se faire comprendre. Un choix de mercato qui a servi d'arme aux propriétaires du club pour se débarrasser de l'encombrant Paolo", poursuit Calamai.
"Dans la cour de Gasp, ce phénomène est revenu pour briller. Il marque, sert, assiste, invente le football sur chaque action. Un spectacle permanent. Le jeune homme n'a plus le visage de grand garçon timide de ses années milanaises. Avec le maillot de la Dea, il a changé de peau et d'yeux. Son regard traduit une concentration absolue et une fureur de vaincre. Une transformation incroyable. Et Gasp veut maintenant tenter l'exploit avec Zaniolo", de conclure Calamai.