Ce dimanche après-midi, le Standard recevait Gand pour son dernier match à domicile de l'année. Une rencontre à deux visages de la part des Rouches.
Deux mi-temps complètement différentes avec quarante-cinq premières minutes catastrophiques ou presque et une seconde période de bien meilleure facture notamment en raison des changements apportés par Ivan Leko.
Une équipe à deux visages
Il faut dire que le technicien croate aura aligné un onze de base qui n'était pas à la hauteur, comme il l'a reconnu lui-même. Se rendant compte après dix minutes que certaines choses ne tournaient pas rond, Leko a toutefois attendu la mi-temps pour apporter des retouches.
Il y a aussi des joueurs qui, sans être remplacés, auront montré deux visages. C'est le cas d'Isaac Price, qui a pensé faire la différence en inscrivant un but qui sera finalement annulé.
"Sur une mi-temps, Price peut avoir le Soulier d'Or. Il incarne le Standard, Price c'est le Standard : fantomatique en première mi-temps, il ne touche pas une balle, le nombre de mauvaises passes qu'il fait, puis il marque un but (annulé)", déclare Marc Delire à Sudinfo.
"Il n'a pas sa place dans l'équipe"
Pour Silvio Proto, le joueur n'a pas sa place dans l'effectif. "Le Price que j'ai vu n'a pas sa place. Je ne dis pas que le Price avec les qualités qu'il ne montre pas n'a pas sa place", nuance cependant l'ancien Anderlechtois.
Dépendant de la façon dont le reste de l'équipe joue et qui n'est souvent pas une façon dominante, le Nord-Irlandais ne peut pas toujours s'exprimer pleinement, comme il le fait avec son équipe nationale.
Sous contrat jusqu'en 2027 avec le Standard, Price est incontournable dans l'effectif de Leko même s'il n'arrive pas à convaincre les supporters. La situation compliquée du club n'aide évidemment pas et pour permettre à Price d'évoluer avec les bons joueurs à ses côtés, il va falloir que le rachat du club se concrétise rapidement.