David Hubert a tenté un pari hier et l’a perdu. Les Mauves et Blancs ont été trop peu présents dans le match, et cela était en grande partie dû à l’approche choisie. Le RSC Anderlecht s’est déplacé avec trop de respect envers le KRC Genk, qui en a pleinement profité.
Genk, maître du jeu
Le KRC Genk est une équipe qui aime dominer le jeu. Thorsten Fink, un entraîneur adepte de la possession de balle, a reçu de la part d’Anderlecht exactement ce qu’il voulait. Les Limbourgeois comptent parmi les meilleures formations de Belgique dans cet exercice.
Un RSCA trop défensif
David Hubert a pris des décisions surprenantes. Il a opté pour un milieu très défensif composé de Leander Dendoncker, Mats Rits et Théo Leoni. En outre, il a positionné Yari Verschaeren à droite, où il a dû se mesurer au rapide et puissant Joris Kayembe. Seul Samuel Edozie, avec sa vitesse et sa capacité à prendre la profondeur, offrait un profil différent sur le terrain. Résultat : un jeu stéréotypé du côté des Mauves et Blancs.
"On oscillait entre deux stratégies : jouer comme le Slavia ou s’appuyer davantage sur ses propres forces. Il a manqué une identité claire à Anderlecht hier", a déclaré Bert Sterckx à Sporza.
Dreyer et Degreef bientôt titulaires ?
En seconde mi-temps, Hubert a fait entrer Tristan Degreef et Francis Amuzu, et le jeu s’est légèrement amélioré. Mais une erreur de Moussa N'Diaye, un joueur devenant de plus en plus un risque défensif, a scellé le sort de l’équipe avec un score de 2-0. Game over.
Contre le FCV Dender, Anders Dreyer pourrait faire son retour dans l’équipe. Il est probable que Yari Verschaeren ou Tristan Degreef évolue en position centrale. Cela s’avérera essentiel, car sur le gazon médiocre de Dender, le RSCA aura besoin de toute sa créativité.