Anderlecht n’a pas brillé dimanche après-midi lors de l’affiche face au KRC Genk. Les leaders du championnat ont livré une prestation solide, s’imposant logiquement 2-0, tandis que les Mauves et Blancs ont montré bien trop peu.
Une occasion manquée
Forts de quatre victoires consécutives, les Bruxellois se présentaient avec confiance à la Cegeka Arena. De plus, pour la première fois depuis longtemps, ils n’avaient pas de match en semaine dans les jambes. Malgré cet avantage, Anderlecht n’a pas su en tirer parti. Genk a rapidement pris les commandes de la rencontre et s’est montré plus dangereux.
Un manque d’audace
Après une demi-heure de jeu, les Limbourgeois ont été récompensés par un premier but. En seconde période, le scénario est resté inchangé, permettant à Kos Karetsas d’inscrire le 2-0. Bien que l’entrée en jeu de Tristan Degreef ait apporté un peu de dynamisme, Anderlecht est resté trop timide.
Colin Coosemans n’a pas mâché ses mots après la rencontre : "Ça fait mal, surtout la manière dont on a laissé filer le match. On aurait dû faire preuve de plus de courage," a-t-il confié à Sporza. "Nous étions sur une bonne série, alors que Genk connaissait un passage à vide. On avait l’occasion de leur faire mal aujourd’hui, mais on ne l’a pas saisie."
Une défaite frustrante
Malgré des prestations hésitantes sur les balles hautes, Coosemans a réalisé plusieurs arrêts cruciaux, permettant à son équipe de rester dans le match un certain temps. Mais cela n’a pas suffi, et le gardien estime qu’un autre scénario était possible.
"On avait bien commencé la seconde période," a-t-il analysé, "mais ce 2-0 est tombé à un moment vraiment malheureux. Je pense qu’on a manqué de vigilance à ce moment-là. Mais encore une fois, la physionomie du match aurait pu être totalement différente si ce deuxième but n’était pas tombé."