On sait depuis longtemps que Vincent Kompany n'était pas le premier choix du Bayern lors de la longue recherche à rebondissements d'un entraîneur cet été.
Mais ce que personne ne savait jusqu'à présent, c'est que le patron du club, Uli Hoeness (72 ans), voulait absolument le Belge à la fin !
Lors d'une visite au fan club du Bayern "Gneiding 89" (près de Deggendorf en Basse-Bavière), le directeur sportif Max Eberl (51 ans) a déballé une anecdote qui montre à quel point l'ex-atatquant voulait Kompany.
Uli Hoeness m'a dit : "OK, Max, si tu prends l'avion maintenant pour aller voir Vincent, tu ne quitteras pas son domicile tant qu'il n'aura pas signé..."
En compagnie du directeur sportif Christoph Freund (47 ans), Eberl s'est donc rendu chez Kompany.
Le CEO du Bayern s'est allongé sur le canapé de Kompany en attendant qu'il se décide.
Un entretien de six heures s'en est suivi. Et effectivement, Kompany s'est montré intéressé, "il a dit : 'Ça me dirait bien !', mais voulait encore une fois consulter sa femme, raconte Eberl dans Bild (https://urls.fr/jdizAN).
Mais lui entendait conclure l'affaire tout de suite. Sa solution ? "Je me suis allongé sur le canapé chez lui. Il m'a regardé et m'a demandé : 'Qu'est-ce que tu fais ?' J'ai juste répondu 'Uli a dit que je ne pouvais pas partir tant que tu n'avais pas dit oui'".
Cette scène cocasse montre à quel point le Bayern avait à l'époque besoin de l'accord d'un nouveau coach !
Les Bavarois avaient auparavant essuyé les refus de Xabi Alonso (Bayer Leverkusen), Julian Nagelsmann (sélectionneur allemand) et Ralf Rangnick (sélectionneur autrichien).
Thomas Tuchel (51 ans) a lui aussi été sollicité après son licenciement, pour lui demander s'il souhaitait tout de même continuer. Mais il a décliné la proposition.
Rummenigge a consulté Guardiola
Hoeness n'était cependant pas le seul partisan de l'engagement de Kompany.
Karl-Heinz Rummenigge (69 ans), le président du conseil de surveillance, a demandé conseil à l'ex-entraîneur du Bayern Pep Guardiola, 53 ans, qui a dirige Kompany à Manchester City de 2016 à 2019).
"Max Eberl m'a demandé de parler à Pep parce que je suis un de ses amis proches", se souvient l'ancien double Ballon d'Or (1980 et 1981).
"Nous avons dialogué au téléphone pendant près de deux heures. Pep a déclaré qu'il était convaincu à 100 pour cent que Vincent Kompany était le bon entraîneur pour le Bayern..."
Pour Rummenigge, l'analyse de Guardiola a été décisive. "Le destin nous a peut-être favorisé. Qui sait, en effet, si tous les refus malheureusement essuyés par Max Eberl n'ont finalement pas été la bénédiction qui nous a permis de finalement trouver exactement l'entraîneur dont nous avions besoin pour cette équipe..."
Hoeness lui-même avait déclaré à la mi-octobre : "Vincent Kompany est une chance pour le Bayern Munich !"
L'ancienne légende du Bayern (341 matches, 112 buts, 61 assists) apprécie tout particulièrement l'exemple de travailleur acharné que l'ancien entraîneur de Burnley donne à ses joueurs !
Et ce n'est pas la gifle, 5-1, inflgée samedi au RB Leipzig, qui va le faire changer d'avis...
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Fink évoque Kompany: "Je crois que les joueurs l'apprécient" (https://www.footnews.be/news/447675/fink-evoque-kompany-je-crois-que-les-joueurs-lapprecient).