Pour Arnaud Bodart, les choses ne sont pas simples. Mis de côté après son départ manqué durant le mercato estival, il avait été rappelé par Leko.
Mais son retour n'aura duré que deux petites rencontres avant de se blesser face à Charleroi. Depuis, c'est Matthieu Epolo qui a de nouveau pris place dans les cages liégeoises. Et si Bodart s'en va durant cet hiver, il le fera par la petite porte.
"Un but inoubliable"
Mais ça n'enlèvera rien aux grands moments vécus par le joueur lors des années passées à Sclessin. Avec notamment un but mémorable contre Eupen qui avait rapporté un point inespéré aux Rouches il y a quatre ans.
Un but que lui envie un autre gardien passé par le Standard, Anthony Moris. Pour la RTBF, il explique qu'il aimerait lui aussi pouvoir connaitre la joie d'envoyer le ballon au fond des filets adverses. L'international luxembourgeois qui participe régulièrement au jeu, surtout depuis que Pocognoli a débarqué.
"J'envie des gardiens comme Arnaud Bodart"
"Comme gardien, ma condition physique est un peu différente… mais dans mon rectangle, je fais quand même mes 5-6 km par match ! Parce que dans notre système de jeu actuel, je dois jouer haut, anticiper les contres, relancer au pied… et donc être constamment en mouvement", explique-t-il.
Moris qui compare le jeu de l'Union Saint-Gilloise avec Blessin et celui qui est développé avec Sébastien Pocognoli : "Avec Alexander Blessin, on pratiquait un jeu plus direct ; avec Pocognoli, on construit plus de l’arrière et j’aime bien participer au jeu. À l'entraînement, dès qu’il manque un joueur de champ, je quitte mon but : avec une meilleure condition physique, je pense que je pourrais me régaler dans le jeu. J’aimerais bien aussi marquer un but un jour, j’envie des gardiens comme Arnaud Bodart, à qui c’est arrivé. Après, je dois aussi réfléchir à comment je célébrerais."