Nicky Hayen, 44 ans, s'est montré particulièrement enthousiaste, mardi soir en conférence de presse, après la victoire, 2-1 (mi-temps: 1-1) du Club Bruges face au Sporting Portugal en Ligue des champions, lors de la 6e journée de la phase de ligue.
Un victoire qui permet au vaisseau bleu et noir skippé par l'ancien coach du Club NXT, d'approcher jusqu'au pied des fameux barrages, qu'il faudra ensuite franchir pour accéder aux huitièmes de finale.
"Je suis incroyablement fier de mes joueurs", a déclaré le T1 brugeois. "J'ai parfois été dur avec eux dans le passé, mais toujours juste et honnête, je tiens à la souligner. On ne gagne bien sûr pas ce genre de match sans bénéficier d'un peu de chance, mais je mettrai surtout l'accent sur la mentalité qui était top à tous les niveaux. Pas seulement sur le terrain d'ailleurs, aussi le staff, je veux dire, et le club en général..."
"La défense était cependant un peu trop vulnérable en première mi-temps", jugeait Hayen, "mais après les ajustements décidés durant la pause, il n'y avait pratiquement plus rien à redire dans aucun secteur..."
"Rien n'est encore acquis, pas d'euphorie..."
"Le résultat permet aux Brugeois de pointer à la 14e place du classement avec 10 points.
"Rien n'est encore mathématiquement acquis", a tenu à souligner Hayen.
"Nous n'y sommes pas encore. Il ne faut pas commencer à pavoiser trop tôt. Pas d'euphorie. Mais nous avons 10 points. On nous avait assuré en début ce saison que ce total serait suffisant pour figurer à coup sûr parmi les 24 premiers, mais cela ne semble en fin de compte pas le cas. Il vaudra donc mieux reproduire contre la Juventus (le 21 janvier, ndlr), ce dont on a été capable ce soir contre le Sporting Portugal. On devrait y arriver avec l'appui du public...", a conclu le coach brugeois..."
"C'est moi le responsable !"
Le Sporting, qui filait comme un TGV sous Ruben Amorim, roule en marche arrière depuis son départ à Manchester United.
Il a même subi une... quatrième défaite d'affilée après Arsenal (5-1), Santa Clara (0-1) et Morereinse (2-1), mardi soir au Jan Breydel.
"C'est moi le responsable", a reconnu avec son sens du devoir Joao Pereira, 40 ans, le successeur d'Amorim.
"Quatre défaites consécutives, c'est évidemment beaucoup trop. En particulier au Sporting, qui n'est pas habitué à cela. Les débats et les discussions sur ce phénomène inattendu s'annoncent donc inévitablement passionnés..."
"Vous avez d'ailleurs vu que déjà ce soir, les supporters n'ont pas caché leur mécontentement qui est justifié (ils ont allumé des feux de bengale et agité des mouchoirs blancs, ndlr).
"Mais encore ce soir à l'échauffement, Gonçalo Inacio est venu s'ajouter à la longue liste des blessés qui affecte notre potentiel. Même si je ne veux pas me planquer derrière cette situation inconfortable pour échapper aux critiques. Je ne cherche pas d'excuse. Je suis l'image de cette équipe, et je dois maintenant l'améliorer lors des prochains matches..." a conclu l'entraîneur portugais.
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Après un début de match difficile, Bruges renverse le Sporting Portugal (https://www.footnews.be/news/446491/apres-un-debut-de-match-difficile-bruges-renverse-le-sporting-portugal).