Huitième à un point du top 6, le Standard n'est cependant pas à la place où il devrait être. Il y en a notamment un qui le pense et qui sait de quoi il parle.
Formé en partie au Standard, il aura porté les couleurs du club à deux reprises, entre 2011 et 2016 avec quelques prêts puis de 2017 à 2020. Et la semaine dernière, il a eu l'occasion d'assister aux deux rencontres disputées par ses anciennes couleurs.
"Plus le Standard que j'ai connu"
Invité à Genk par Joris Kayembe, Paul-José Mpoku était quelques jours plus tard à Sclessin pour assieter à la rencontre face à OHL. L'occasion pour lui de dresser un bilan qui n'est clairement pas bon pour le Standard.
"Ce n’est clairement plus le Standard que j’ai connu que ce soit en tant que joueur ou même lorsque j’étais au centre de formation", d'expliquer celui dont le contrat se termine à la fin de l'année.
"Ce que réalise Leko relève du miracle"
"J’étais également à Genk pour le match de Coupe sur invitation de Joris Kayembe. Au risque de surprendre, dans la configuration du Standard actuel, j’ai préféré ce que j’ai vu dans le Limbourg à ce qui m’a été proposé de voir à Sclessin", analysait Mpoku après le partage face aux Louvanistes.
Pour lui, le staff actuel n'est cependant pas à blâmer, que du contraire : "En tant qu’ancien et que fan du club, c’est triste de le voir évoluer comme ça mais quand on prend du recul, qu’on prend en compte le contexte actuel, on ne peut que comprendre et tirer son chapeau au staff actuel. Ce que réalise Ivan Leko relève tout de même du miracle."
Et Mpoku d'insister : "Il ne faut surtout pas négliger son travail. faut Malgré les bêtes points perdus à Charleroi et contre OHL, son Standard est tout de même à la porte du top 6. Avec un noyau comme celui dont il dispose, c’est une performance. Après, cela tend peut-être à prouver que le niveau général de la compétition a été revu à la baisse mais je le répète, il ne faut pas sous-estimer l’apport d’Ivan Leko."