Quand l'Union Saint-Gilloise a fait son retour dans l'élite, personne ne s'attendait à ce qu'elle joue pour le titre.
Ensuite, on ne s'attendait pas à ce qu'elle puisse le faire les deux saisons suivantes. Si on annonçait une chute inexorable, elle a finalement eu lieu en ce début de saison, avec des résultats en-deçà des attentes.
Un motif de satisfaction
Ce samedi au Cercle de Bruges, les Bruxellois ont dû se contenter d'un décevant 0-0. Un résultat qui n'est pas bon face à un adversaire prenable et sachant que devant on continue d'avancer. Mais Sébastien Pocognoli peut être satisfait d'une chose.
Alors qu'il y avait pas mal de critiques depuis les playoffs de la saison dernière, Anthony Moris a fini par redvenir celui qui peut sauver son club quand il le faut. Le portier, que beaucoup voulaient voir s'en aller durant l'été, a réalisé pas moins de quatre arrêts décisifs ce dimanche.
Arrêts décisifs
Quatre arrêts qui ont laissé l'Union Saint-Gilloise dans le match et qui pourraient faire la différence. Car même si les Bruxellois ont quatorze points de retard sur Genk, ils sont à égalité de points avec Malines, sixième et donc qualifié pour les playoffs.
C'est désormais un match contre Nice en Europa League qui attend les hommes de Pocognoli. Il faudra donc confirmer pour Moris, sur la scène européenne comme en championnat mais avec le calendrier qui arrive, son retour en forme est évidemment une bonne chose. Avant la trêve hivernale, l'Union doit en effet encore affronter le Club de Bruges à domicile puis Gand en déplacement.
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