Cette semaine, les huitièmes de finale de la Croky Cup se sont déroulées sans l’assistance du VAR, qui n’interviendra qu’à partir des quarts de finale. Cette décision a suscité de vives critiques, en particulier de la part de certaines équipes perdantes.
Les contraintes d’un VAR absent
La Video Assistant Referee est désormais incontournable dans le football national et international, mais son déploiement a un coût. De plus, certains petits stades ne disposent pas des infrastructures nécessaires pour fournir des angles de caméra adaptés.
Avec plusieurs rencontres se jouant simultanément, l’utilisation du VAR dans cette phase de la compétition représente un défi logistique majeur. C’est pourquoi il reste absent à ce stade, malgré l’importance des matchs.
Phases décisives et polémiques
Ce choix a pesé lourd pour des équipes comme La Gantoise, éliminée 3-2 par l’Union SG mercredi. Les Buffalos ont contesté le deuxième but de l’Union, suspecté de hors-jeu, et ont également réclamé un penalty pour un possible handball. Faute de VAR, aucune de ces situations n’a été revue.
Wouter Vrancken, l’entraîneur de Gand, a exprimé sa frustration : "C’est dommage qu’il n’y ait pas eu de VAR pour évaluer ces actions correctement. Nous sommes désavantagés deux fois : un but validé et un penalty non sifflé. En coupe, ce sont des décisions déterminantes, pour dire les choses doucement."
La Standard également mécontent
Les Rouches ont aussi des raisons de se plaindre. Lors de leur prolongation face au KRC Genk, un but leur donnant l’avantage a été refusé pour hors-jeu. Les ralentis ont montré que la décision était extrêmement serrée. Finalement, Genk a pris le dessus et remporté la rencontre, laissant le Standard amer face à cette situation.
Avant le but de Genk, le Standard pensait avoir repris l'avantage. Y'avait-il hors-jeu selon vous ?🤔#RTLsports pic.twitter.com/pVTw9Ll5Mo
— RTL sports (@RTLsportsbe) December 4, 2024