En Turquie, la pression sur les entraîneurs est immense, et la presse n’hésite pas à se montrer impitoyable dès que les résultats déçoivent. Giovanni Van Bronckhorst, victime de cette mentalité, a été licencié par Besiktas (voir Footnews: https://tinyurl.com/2s3sf5xw) après une série de performances mitigées. José Mourinho, lui aussi critiqué, se retrouve sous le feu des projecteurs.
Des attentes élevées à Fenerbahçe
L’arrivée de José Mourinho à Fenerbahçe cet été a suscité des attentes énormes. Toutefois, le club stambouliote peine à rivaliser avec un Galatasaray actuellement intouchable. Fenerbahçe occupe la deuxième place du championnat, à trois points de l’équipe de Dries Mertens.
Critiques envers Mourinho
Avec un bilan de 32 points sur 39 possibles, les performances de Fenerbahçe sont indéniablement solides. Pourtant, les critiques pleuvent sur The Special One. Lors de la conférence de presse précédant le choc contre Besiktas, Mourinho a tenu à s’exprimer :
« Vous continuez à m’attaquer. Accordez-moi un peu de crédit et de temps. Ne me faites pas ce que vous avez fait à Giovanni Van Bronckhorst », a lancé l’ancien entraîneur de Porto, de Chelsea, du Real Madrid, de l’Inter et de Manchester United, évoquant la forte pression à laquelle il est soumis.
Un Galatasaray en grande forme
« Un entraîneur ne peut pas accomplir de miracles en deux, trois ou quatre mois. Van Bronckhorst faisait du bon travail. Un club a besoin de stabilité. Laissez-moi donc travailler dans la sérénité, même si j’apprécie toujours mon métier, même dans un contexte agité », a ajouté le technicien portugais.
Si Fenerbahçe réalise une bonne campagne en championnat, ses performances européennes déçoivent. Le club n’a pas réussi à se qualifier pour la Ligue des champions et ne compte pour l’instant qu’un maigre 8 points sur 15 en Ligue Europa.