OHL affronte Anderlecht, l'équipe en forme du championnat de Belgique. Elle vient de battre Gand 6-0 et a fait match nul contre Porto (2-2) en Europa League. William Balikwisha s'attend donc à un match difficile.
"À l’aller, on avait pris un point là-bas… ce qui ne m’était jamais arrivé avec le Standard", dit-il au micro d'Erik Libois (RTBF) dans "Sur le grill". "Alors, c’est vrai que pour l’instant, on n’est pas très bien classé avec OHL… mais cette année, en championnat, tu gagnes un match et tu te retrouves 6e ou 7e ! Donc on peut très vite remonter et viser les Play-Offs 1. Mais on vient de franchir la mi-championnat et il ne faut plus trop gaspiller… Moi, sur le terrain, je préfère affronter des équipes joueuses que des équipes qui gardent un bloc compact derrière et balancent devant. C’est beaucoup plus marrant de jouer au ballon : face à un mur, vous devez être patient et profiter des rares occases pour le punir. Alors que si vous jouez contre une équipe technique, il y aura plus risques… mais aussi plus d’espaces : c’est comme un jeu d’échecs."
Balikwisha a été formé à Neerpede jusqu'en 2015. "C'est là que j’ai appris toutes mes bases techniques… même si, sans être arrogant, j’avais aussi, je pense, ce talent inné. Ma technique, je l’ai apprise dans la rue, avec mon père qui me donnait des entraînements. Au Standard, la formation était plus axée sur la puissance et le travail : à Anderlecht, je ne me souviens pas être allé plus d’une fois par semaine en salle de fitness… Et quand je suis arrivé à l’Académie du Standard, j’avais un gros retard sur les autres pour tout ce qui était volume de course. "
"L'ancien entraineur me faisait confiance"
Louvain a changé d'entraineur cette semaine. " Moi, je suis très heureux, ici, après ma fin de parcours compliquée au Standard. Je me suis épanoui, j’ai trouvé ici un projet qui me parle, avec un coach qui me faisait confiance et me faisait évoluer. Après, bien sûr, il faut que j'y mette du mien aussi. Ici à OHL, tout le club voit en moi les qualités d’un grand joueur : ici, on me considère davantage qu’au Standard où je faisais partie du groupe… mais où, clairement, je n’étais plus la priorité du club. Je me trouvais en Sélection avec le Congo quand Oscar Garcia a été limogé : je ne sais pas trop le comment et le pourquoi, car son jeu me convenait parfaitement. C’était du foot typiquement espagnol : beaucoup de touches, des ballons au sol, des sorties propres de l’arrière. Il aimait prendre des risques avec des joueurs audacieux comme moi. Maintenant, on attend de voir qui va lui succéder, mais je m’adapterai… comme chaque fois : je suis un employé ici. Et puis, vous savez, des changements de coaches et de directions, je suis habitué après le Standard ! "