KRC Genk redoute l’effet Saint-Trond et le défi Karetsas

Le KRC Genk se prépare à affronter son rival du Saint-Trond VV lors de la prochaine journée de Jupiler Pro League. Pour ce derby limbourgeois, l’entraîneur Thorsten Fink s’est exprimé en conférence de presse sur les défis à relever, notamment l’effet Saint-Trond et le rôle de la pépite Kos Karetsas.

Le défi du terrain synthétique de Saint-Trond

Saint-Trond reste le seul club de l’élite belge à évoluer sur un terrain synthétique, obligeant ses adversaires à s’adapter. Même pour le leader autoritaire KRC Genk, ce paramètre complique la préparation. "Le terrain synthétique est une donnée importante. Nous nous sommes entraînés dessus ces trois derniers jours, mais je ne veux pas en faire une excuse ou un facteur surdimensionné," a expliqué Fink.

L’entraîneur prévoit d’ajuster ses choix en fonction de cette surface. "Un joueur technique comme Karetsas pourrait s’illustrer, mais Hrosovsky mérite aussi sa chance. Bangoura a bien contenu Ito la dernière fois, mais pourra-t-il reproduire cela sur synthétique ?" Fink a également évoqué les blessures : "Sattlberger a récemment eu une entorse à la cheville. Comment réagira-t-il sur ce type de terrain ? Ce sont des éléments que je dois évaluer."

Malgré ces incertitudes, Fink reste optimiste. "Peu importe qui jouera, les automatismes sont en place. Et un joueur sur le banc peut aussi changer la donne."

La situation de Karetsas

La semaine dernière, Kos Karetsas a été critiqué après le match contre le Sporting Charleroi. Certains ont estimé qu’il ne pouvait pas évoluer aux côtés de Jarne Steuckers. Fink a balayé ces reproches. "Je pense que leur complémentarité fonctionne bien. Se gênent-ils ? Non, au contraire, je veux une surcharge sur ce côté-là."

Fink a également salué l’intelligence tactique de Karetsas. "Il sait s’adapter, comme Heymans de Charleroi l’a fait contre nous. Kos est un joueur très intelligent, il comprend où il doit se positionner. N’oublions pas qu’il s’agissait de son premier match comme titulaire en sept semaines, ce qui n’est jamais facile."