Christos Tzolis a bien mérité l'ovation du public du Jan Breydel lorsqu'il a cédé sa place à Michal Skoras, à un quart d'heure de la fin, samedi contre Saint-Trond, dont il a mystifié quatre fois le gardien Leo Kokuba (12e, 22e de la tête, 42e sur penalty, 48e)
Il n'aurait pas pu être plus parfait; et est rapidement devenu un maillon essentiel du Club de Bruges.
Il était d'ailleurs déjà dans le collimateur des grandes équipes européennes avant son carton contre les Canaris de Felice Mazzù, mais combien de temps jouera-t-il encore dans le championnat belge, après ce festival ?
Sa valeur a presque déjà doublé !
Acheté 6,5 millions au Fortuna Düsseldorf, il vaudrait en tout cas déjà près du double aujourd'hui", selon Transfermarkt.
"Je m'en souviendrai toute ma vie", avoue le Grec. "Il ne m'était auparavant encore jamais arrivé d'inscrire quatre buts dans le même match. Mais c'est la prestation de l'équipe dans son ensemble qui restera gravée dans les mémoires. Je dois remercier chacun de mes équipiers, et en particulier le capitaine Hans Vanaken, qui m'a laissé tirer le penalty pour le triplé..."
À la question de savoir quel était le plus beau but de ses quatre buts, Tzolis, a répondu avec conviction le premier.
"C'était une bonne action de Romeo (Vermant), et j'ai instantanément décidé où et comment j'allais tirer. Le quatrième but n'était pas mal non plus, mais j'ai eu un peu de chance que ce ballon revienne dans mes pieds.
Le coup de gueule du président payant
Ce fut aussi une soirée spéciale pour Ardan Jashari qui a marqué son premier but en blauw en zwart.
"On a enfoncé notre pied sur l'accélérateur du coup d'envoi au coup de sifflet final", a-t-il déclaré. "C'est après le deuxième but qu'on s'est mis d'accord pour ne pas les laisser souffler une seule seconde, avec le résultat final au tableau d'affichage que vous connaissez. C'était d'ailleurs bien nécéssaire après la gifle au Beerschot, mais aussi avant le déplacement au Celtic, mercredi en Ligue des Champions. Il est impératif de marquer des buts pour se mettre à l'abri, et c'est ce qu'on a fait contre Saint-Trond. Maintenant n'allez pas écrire que je promets qu'on ne s'arrêtera plus jamais avant d'avoir planté le septième...", conclut le milieu de terrain suisse.
On peut ou non cautionner l'attitude du président Bart Verhaeghe qui était descendu enguirlander ses joueurs dans les vestiaires du Kiel après le nul concédé au Beerschot...
Mais toujours est-il qu'on n'a pas revu leurs attitudes désinvoltes coupables, samedi.
Kasper Schmeichel est prévenu...
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