Matte Smets est officiellement devenu un Diable Rouge dimanche soir. Lors du match de Ligue des Nations contre Israël, le défenseur de KRC Genk a honoré sa première sélection. Cependant, ce baptême a été marqué par une erreur coûteuse qui a conduit à la défaite de la Belgique.
Une ascension fulgurante
La saison dernière, Smets s’était révélé de manière impressionnante sous les couleurs de STVV, devenant l’un des défenseurs les plus prometteurs du championnat belge. Ces performances remarquées lui ont valu un transfert estival prestigieux, suivant son entraîneur Thorsten Fink à KRC Genk, un club où il avait également évolué en formation.
Une adaptation réussie
À Genk, Smets a franchi un palier avec aisance. Il est rapidement devenu un pilier de la défense grâce à sa lecture du jeu, ses qualités techniques et ses capacités physiques. Ces performances ont naturellement relancé le débat sur sa place en équipe nationale.
Un premier match difficile
Domenico Tedesco l’avait convoqué une première fois en octobre, sans lui offrir de temps de jeu. Dimanche, il est finalement entré en jeu après la blessure de Zeno Debast. Bien qu'il ait initialement bien géré sa tâche et affiché une grande sérénité balle au pied, tout a basculé en fin de rencontre. Une passe mal ajustée a permis à Israël de marquer et de décrocher la victoire.
Le soutien d’Alderweireld
Ce moment difficile a été un coup dur pour Smets. Lundi soir, Toby Alderweireld, invité dans l’émission De tafel van Gert sur Play 4, a été interrogé sur cette séquence. "C’est malheureux pour lui. Il a voulu relancer proprement, mais a pris une mauvaise décision. C’est dommage qu’un moment aussi spécial, ses débuts avec les Diables, soit entaché par un but encaissé. C’est douloureux."
Un message constructif
Quand l’animateur Gert Verhulst lui a demandé ce qu’il aurait dit à Smets, Alderweireld a répondu : "Il ne faut pas trop en dire dans ce genre de situation, cela peut parfois aggraver les choses. Je lui aurais dit que ce sont des moments d’apprentissage, et qu’il en ressortira plus fort. Mais honnêtement, dans ces instants, il n’y a rien à dire qui puisse vraiment consoler."