Ayant mis un terme à sa carrière en 2005, Marcel Desailly a continué à graviter dans le monde du football.
Mais s'il est aujourdhui à la une de l'actualité, c'est pour une raison qui n'a rien à voir. L'ancien international français a été contraint de se soumettre à un test ADN suite à la demande de Cosma, une Brésilienne qu'il a fréquenté pendant plusieurs années.
Reconnaissance de paternité
"Nous avons vécu des années ensemble, dans le même appartement. En privé, Marcel n’avait jamais nié sa paternité", a expliqué Cosma au sujet de sa relation avec Desailly. Plusieurs témoignages ont même révélé que ce dernier était appelé "papa" par Victoria, la fille qui est née en 2014 de sa relation avec Cosma.
L'ancien joueur a de son côté nié cela et a plutôt expliqué avoir agi avec Cosma et Victoria "comme le ferait n’importe quelle personne rencontrant une amie avec son enfant".
"La probabilité de paternité est supérieure à 99,99999%"
De leur côté, les biologistes affirment que "la probabilité de paternité est supérieure à 99,99999%". S'il n'a pas reconnu sa paternité, il faut dire qu'en 2014, Desailly était toujours marié avec sa femme, la mère de ses quatre premiers enfants.
En 2014, dans une autre affaire, il avait refusé de se soumettre à un test de paternité ordonné par le tribunal de Toulon, ce qui avait eu comme conséquence juridique de le désigner comme père d’Aïda, 23 ans et née hors mariage.
Dans le dossier dont il est question ici, une audience aura lieu le 10 décembre pour une reconnaissance officielle de paternité. Cosma réclame une pension alimentaire de 5.000 euros mensuels. Elle veut également que Victoria, un prénom qui a été imposé par l’ex-international français selon Le Parisien, puisse porter le nom de Desailly. Comme souligné par le quotidien, la première fille de Marcel Desailly se prénomme également Victoria.