Avec la trêve internationale, les arbitres belges peuvent également souffler un peu. Dans le cadre de la chronique hebdomadaire Under Review, Jonathan Lardot, représentant du Département de l’arbitrage professionnel, revient sur les décisions contestées de la dernière journée.
Un incident à Charleroi-Westerlo
Lardot a commencé par analyser l’incident entre Charleroi et Westerlo, où Yacine Titraoui a reçu seulement un carton jaune pour une intervention sur Dogucan Haspolat. D’après Lardot, l’intensité du contact aurait justifié un carton rouge après révision par le VAR, même si la rencontre venait de débuter.
Genk victime d’une décision controversée
Le KRC Genk a contesté le troisième but de l’Union, estimant qu’il aurait dû être annulé pour une faute de Lazare Amani sur Bryan Heynen. Lardot a confirmé cette interprétation : « Pour moi, c’est une faute. Amani trébuche, ce qui affecte Heynen et l’empêche d’intervenir. Les images montrent que Heynen aurait pu jouer le ballon sans ce contact. Une phase sujette à interprétation, où une intervention du VAR pour permettre à Erik Lambrechts de revoir les images aurait été appropriée. »
Une décision douteuse pour La Gantoise face au Standard
Enfin, lors du match entre La Gantoise et le Standard, une incertitude est apparue quant à la validité du premier des cinq buts gantois, certains doutant que le ballon ait franchi la ligne. Lardot a soutenu la décision de l’assistant arbitre : « La décision revient à l’assistant, que je soutiens ici. L’arbitre central doit suivre son jugement. »
L'importance des preuves pour la VAR
Lardot a également expliqué que sans preuves claires et irréfutables, la VAR ne peut intervenir. « Si la VAR ne dispose pas de preuves indiscutables pour confirmer si le ballon a franchi la ligne, la décision du terrain doit prévaloir. Dans ce cas, c’est un but, mais si l’assistant avait décidé le contraire, il n’y aurait pas eu plus de preuves. C’est donc une décision humaine, » conclut-il.