Cela fait des années que le Standard est à la rue. 777 Partners n'est pas à la hauteur et avant cela, Bruno Venanzi a également fait des bêtises. Ce dernier fait toutefois preuve d'un peu d'autocritique dans les colonnes de La Dernière Heure. Même s'il a admis une grosse erreur.
Venanzi a fait venir Michel Preud'homme et soudain, Mogi Bayat est devenu l'homme fort des Rouches. Bizarre que Preud'homme soit resté avec lui....
Bayat et les transferts ratés
Bayat en a surtout profité, car le Standard a réalisé des transferts très populaires par son intermédiaire. Cela a mis le club en difficulté financière. Venanzi admet qu'il s'agissait d'un mauvais choix.
« Après notre deuxième place en 2018, nous avons choisi d'investir massivement dans les transferts. Avec le recul, cela s'est produit au pire moment possible avec la crise du Covid qui a éclaté la saison suivante », a-t-il raconté.
« Aujourd'hui, on peut effectivement dire que nous n'aurions pas dû acheter des joueurs comme Avenatti et Oulare. Ensemble, ils nous ont coûté 15 millions d'euros (salaires plus indemnités de transfert, ndlr.) et n'ont rien rapporté. Ajoutez à cela la perte de revenus due au Covid et vous vous retrouvez avec une lourde facture ».
Le Standard a glissé
Le Standard a payé des salaires élevés, des frais de transfert importants et depuis lors, le déclin s'est amorcé. Les Liégeois vivaient au-dessus de leurs moyens et la mauvaise gestion dure depuis des années dans la cité ardente.
En 2024, le Standard a sombré dans la grisaille belge. C'est très dur pour un club de tradition aussi merveilleux, qui a été pendant de nombreuses années l'un des meilleurs clubs de Belgique. Il y a eu une brève convulsion sous Luciano D'Onofrio, mais les Rouches ne sont plus un club de haut niveau stable depuis longtemps.