Pour Romelu Lukaku, le début de saison est contrasté. L'attaquant belge a très bien commencé avec Naples mais a ensuite eu plus de mal à être aussi décisif.
Il y a quelques jours Marco Materazzi expliquait que selon lui, le joueur n'est pas encore à son maximum et qu'il doit être au top physiquement, lui qui base une bonne partie de son jeu sur ses capacités athlétiques. L'ancien international italien déplorait que Big Rom ne soit pas décisif dans les rencontres les plus importantes.
Un effort collectif
Avant le déplacement de Naples à l'Inter, c'est au tour de Fabio Cannavaro de parler des enjeux de la rencontre, pour les Partenopei mais plus particulièrement pour Lukaku.
"La phase défensive aujourd'hui est collective, ce n'est plus le défenseur individuel qui fait des erreurs et les joueurs sont plus ou moins les mêmes. En Ligue des champions, il y a une plus grande intensité et surtout une concentration différente. L'Inter, peut-être inconsciemment, ne veut pas faire d'erreurs en Ligue des champions cette année", déclare l'ancien Ballon d'Or.
"Pas une bonne chose pour Lukaku"
Et Cannavaro d'ajouter : "Si le retour d'Acerbi n'est pas une bonne nouvelle pour Lukaku ? Eh, non. Acerbi a de l'expérience et beaucoup de force. Il sait comment ne pas permettre à Lukaku de jouer son jeu et il sait aussi comment énerver les attaquants."
Sur les deux coachs, Cannavaro estime qu'il y a pas mal de ressemblances entre les deux : "Si Inzaghi et Conte se ressemblent ? Beaucoup plus qu'il n'y parait, même dans le jeu. Ils ont alterné à l'Inter et Simone n'a pas complètement renversé le travail d'Antonio, c'est un signe de grande intelligence."
"Ce sont deux personnes sérieuses, résolues et solides. En tant qu'entraineurs, ils sont l'expression la plus autoritaire de cette école italienne trop souvent snobée. L'Inter a une identité forte, le Napoli est en train de la conquérir", de conclure Cannavaro.