La rumeur circulait depuis des mois, et elle s'est confirmée ces dernières semaines : le "coup" que Wouter Vandenhaute a orchestré en interne est désormais complet. La connexion danoise a disparu en seulement quelques semaines. Étrange. Wouter Vandenhaute est plus que jamais le patron à Bruxelles.
Vandenhaute a nommé l'entraîneur et le directeur sportif, et c'est aussi lui qui a poussé Jean Kindermans vers la sortie à Neerpede. Il n’y a qu’un seul homme aux commandes, cela ne fait aucun doute. Guillaume Gillet a évoqué cette situation dans son ancien club.
"Tout est bouleversé, même à l’académie. Tout est très instable. Anderlecht n’a aucune direction à suivre. Ces deux dernières années, ils croyaient au titre, surtout l’année dernière, et cela aurait été miraculeux. Mais en dehors de cela, les résultats sont insuffisants," a déclaré Gillet sur la RTBF.
"Il ne peut plus se cacher"
Le journaliste Pieter-Jan Calcoen constate que Vandenhaute a totalement pris la main sur le club. "Il est clair qu'il est le véritable patron, il prend seul les décisions. Olivier Renard a également confirmé qu'il n'avait pas encore parlé à Marc Coucke, qui reste le propriétaire du club."
De ce fait, Vandenhaute sera aussi sous les projecteurs. Il ne pourra plus se cacher derrière un Vincent Kompany ou un Jesper Fredberg. Fini le rôle dans l'ombre. Il devra également communiquer davantage, comme le font ses collègues des clubs concurrents plusieurs fois par an.
"C'est risqué de nommer Olivier Renard. Nous ne pouvons plus accuser les Danois. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer," conclut le journaliste.