On le sait, José Mourinho est un entraineur qui n'a pas sa langue dans sa poche, que son club l'emporte ou non ?
Ce dimanche à Trabzonspor, le Fenerbahçe s'est imposé 2-3 mais à l'interview, le technicien portugais pasait huit minutes à critiquer l'arbitrage.
"Un homme invisible"
"Nous n’avons pas vu Atilla Karaoglan sur le terrain, mais il était l’homme le plus important du match, étant un homme invisible. Je parle au nom de tous les fans de Fenerbahçe. Nous ne le voulons pas. Nous ne voulons pas de cet arbitre, ni comme assistant VAR ni comme arbitre de terrain", a-t-il lancé.
Un entraineur qui en veut beaucoup au système, qu'il estime être un adversaire à part entière. Et Mourinho, qui a signé un contrat jusqu'en 2026 de regretter de s'être engagé en Turquie, lui qui ne savait pas à quoi s'attendre quand il a débarqué.
"Nous jouons contre le système"
"Nous jouons contre de bons adversaires, mais aussi contre le système. C’est la plus difficile qui soit, nous jouons contre le VAR, contre le système. C’est pourquoi nous célébrons comme ça après avoir gagné", a explqué Mourinho.
Avant de conclure : "Nous avons gagné contre des gens très, très forts. Je suis en colère contre les gens de Fenerbahçe qui m’ont amené ici, ils m’ont raconté la moitié de l’histoire. S’ils m’avaient tout dit, je ne serais pas venu à Fenerbahçe."
Deuxième du classement en Süper Lig, le Fenerbahçe de Mourinho possède cinq points de moins que le Galatasaray de Dries Mertens et Michy Batshuayi. La saison dernière, le Fenerbahçe avait échoué à trois points de son adversaire et il était déjà deuxième derrière le même club la saison précédente aussi.