Pour la énième fois ces dernières années, une révolution a eu lieu à Anderlecht ce mercredi. Après les résultats décevants des derniers mois, le CEO Sports Jesper Fredberg a lui aussi été poussé vers la sortie. A sa place, Olivier Renard est devenu le nouveau directeur sportif.
Cet autre titre suggère immédiatement que Renard aura beaucoup moins de pouvoir que Fredberg. Cela signifie également que Wouter Vandenhaute sera de nouveau au premier plan. Ce changement porte clairement la marque du président, qui reste théoriquement non exécutif.
Renard devra obtenir des résultats immédiats
Marc Degryse estime que le choix de Renard n'est pas une mauvaise chose pour Anderlecht, étant donné son expérience au KV Malines, au Standard, à l'Antwerp et à Montréal. Mais en même temps, l'analyste y voit aussi un risque énorme.
« Son rôle présumé dans l'affaire Maines Propres - je ne veux pas commenter cela - et son passé au Standard signifient qu'il ne part pas d'une feuille blanche aux yeux des supporters », prévient-il dans Het Laatste Nieuws.
« Renard ne pourra faire taire ces bruits qu'avec un bon mercato de janvier. Dans tous les cas, il n'aura pas beaucoup de marge de manœuvre de la part des supporters. Renard devra donc obtenir un succès immédiat ».
La dernière chance de Vandenhaute
Il faudra donc que le nouveau patron du sport soit effectif tout de suite. Sinon, Vandenhaute sera à nouveau sous le feu des critiques. Le président est toujours en désaccord avec ses supporters mais pour l'instant, il est encore maintenu en place par ses actionnaires.
« Si cette histoire échoue à nouveau, Wouter sera le bouc émissaire. Ce nouveau virage est en quelque sorte la dernière chance de Vandenhaute », prévient toutefois Degryse. « J'ai entendu dire que ses relations avec Marc Coucke étaient plutôt bonnes, mais la patience de ce dernier n'est pas non plus infinie ».