Croky Cup : "l'Union défend son trophée, nous on n'a rien à perdre..."

À 25 ans Jérôme Deom est presqu'un vieux Panda ! Formé au Standard où il a peu joué en équipe première (10 matches) avant trois saisons comme titulaire au MVV Maestricht (95 matches, 6 buts, 10 assists), le plus liégeois des clubs néerlandais, le milieu de terrain évolue à l'AS Eupen (88 matches, 2 buts, 4 assists) depuis 2021.

Et un peu comme l'Union Saint-Gilloise, l'adversaire de ce mercredi soir (20h00) au Kehrweg en seizièmes de finale de la Croky Cup, le début de saison en Challenger Pro League ne s'est pas passé comme prévu.

Ni pour l'équipe, neuvième à distance des promotion play-offs après neuf journées, ni pour Deom, qui doit le plus souvent se contenter de monter au jeu en cours de partie.

Déjà titulaire au tour précédent

Mais il était dans le onze de base à Ostende-Dixmude (2-3) au tour précédent, et le sera sans doute aussi contre l'Union.

C'est du moins ce qu'à laissé entendre le coach bosnien Mersad Selimbegovic (42 ans).

"Cette semaine, nous jouons trois fois en six jours: nous devons gérer cette situation et chacun aura un rôle", a-t-il dit en conférence de presse.

"Il faut tourner le bouton et se concentrer sur l'Union !"

"Je suis en tout cas prêt à disputer nonante minutes", assure de son côté le joueur dans les colonnes de L'Avenir (https://tinyurl.com/5n7htdrs).

Eupen a ainsi déjà subi sa quatrième défaite en neuf matches, 0-1, dimanche contre Lokeren-Tamise.

"Oui mais nous avons eu des occasions, c’était du 50-50. Le goal est malheureusement tombé de l'autre côté", regrette Jérôme Déom, qui veut très vite tourner le bouton...

"Il faut maintenant se concentrer sur cette rencontre de coupe, et pas sur le passé", dit-il.

"L'Union cafouille un peu ces derniers temps, mais elle est bien sûr favorite de ce match", avoue-t-il. "Mais je sais aussi qu'une surprise est toujours possible en Coupe, et surtout qu'il n'est pas si facile de nous faire chuter sur notre petite terrain. De plus nous n’aurons rien à perdre, alors que l'adversaire défend son trophée. À nous de tout donner pour n'avoir au moins aucun regret, voire carrément de quoi faire la fête au coup de sifflet final...", conclut le natif de Libramont-Chevigny.