Ce dimanche soir (18h30), le Standard affrontera Charleroi dans le cadre de la 11e journée de championnat. Un match toujours spécial pour les deux seules équipes wallonnes du championnat.
Dans un entretien accordé à l'Avenir, Medhi Bayat a préfacé ce choc. Il se réjouit notamment que ce match soit redevenu une rencontre à enjeux.
"Je suis content que ce soit redevenu un match à enjeux, grâce à notre évolution sportive. Avant ça, c'était un match important pour nous, Carolos, moins pour les Liégeois."
"On se déteste, mais on doit se respecter"
L'homme d'affaires est conscient que les deux camps se détestent, mais il demande du respect : "On se déteste, il y a de la rivalité, mais on doit se respecter, à l'image des Ultras du Standard qui ont réclamé que nos supporters puissent se rendre à Sclessin. On est les deux derniers clubs wallons. La situation financière du Standard m'a inquiété."
600 supporters carolos à Sclessin
En raison des incidents survenus lors du match de la saison passée, lorsque des affrontements avaient éclaté dans l'enceinte du stade et autour de Sclessin, les autorités et la police liégeoise avaient envisagé d'interdire la présence des supporters carolos lors du derby wallon. Mais après plusieurs réunions, les différentes parties ont réussi à trouver une solution : "Un compromis a été trouvé pour autoriser 600 places avec identifications dans le bloc visiteur de Sclessin, pour le choc wallon, annonçait le Sporting sur X.
Une excellente nouvelle pour Medhi Bayat : "On s'est battu pour que nos supporters puissent aller au Standard dimanche. J'ai l'impression que les Ultras prennent conscience de la gravité de la situation. Certains bourgmestres veulent émettre des arrêtés pour empêcher les supporters visiteurs, c'est la pire chose qui puisse arriver pour l'esprit que ces mêmes Ultras défendent. Le folklore, l'ambiance… Je veux bien accepter beaucoup de choses, mais jamais la violence."