Ce dimanche, c'est jour de derby, à Sclessin pour le derby wallon et à la Cegeka Arena pour le limbourgeois entre Genk et Saint-Trond. Une rencontre à guichets fermés qui permettra à Felice Mazzù de prendre sa revanche dans un stade où il n'a pas connu la réussite.
Dans le chef de l'entraineur trudonnaire, on ne veut cependant pas parler de revanche : "Je ne suis pas comme ça", a déclaré Mazzù en conférence de presse. "Les choses ont mal tourné à l'époque, mais je ne suis pas quelqu'un qui se contente de pointer du doigt les autres et de les tacler. Je me regarde aussi en face."
Une revanche ?
C'est en 2019 que Mazzù a rejoint Genk en tant que coach. Alors qu'il devenait le premier en Belgique à signer un contrat à durée indéterminée, il était prié de faire ses bagages cinq moins plus tard. En 21 matchs, il n'allait en remporter que huit, Genk connaissant neuf défaites et quatre matches nuls.
À Saint-Trond, les débuts de Mazzù sont bons avec huit points sur douze et il veut évidemment désormais remporter le derby. "J'ai évidemment rappelé à mes joueurs l'importance de ce match pour nos supporters. Ils ont fait de même entre eux", explique Mazzù.
"Pas nerveux"
Conscient de l'enjeu de ce derby, le coach ne sera cependant pas plus nerveux pour la cause. "Je ne suis plus très nerveux à l'approche d'un tel match. Dans le passé, j'ai connu le derby entre Charleroi et le Standard ou l'Union Saint-Gilloise contre Anderlecht. Et un Saint-Trond - Genk fou lorsque j'étais entraineur à Genk. Nous avions alors concédé un 0-3 dans un match spectaculaire."
Un match qui avait dû être arrêté par Lawrence Visser à la 88e. Et l'arbitre sera de nouveau au sifflet ce dimanche après avoir été critiqué pour son arbitrage en Ligue des Nations lors du duel entre l'Ecosse et le Portugal.