Lors du rassemblement de septembre, la Belgique et la France se sont déjà affrontées lors d'un duel à Lyon qui a tourné à l'avantage des Bleus.
Didier Deschamps avait pourtant effectué de nombreux changements pour défier Domenico Tedesco. Une stratégie qui ne sera pas la même ce lundi soir à Bruxelles, comme l'a expliqué le sélectionneur français en conférence de presse.
"Pas dans la même configuration"
"On n'est pas dans la même configuration qu'en septembre. On avait deux matchs en trois jours et des joueurs qui n'étaient pas à 100 %. Il y aura quelques changements lundi, mais pas huit comme en septembre entre les deux matchs, je pense. C'est même sûr", a-t-il dit.
Quant au fait que la France arrive avec une série de victoires pour affronter les Diables, Deschamps ne pense pas que cela soit un avantage psychologique pour les siens.
"Pas d'avantage psychologique"
"Les derniers matchs appartiennent à l'histoire. Je ne suis pas convaincu que ça donne un avantage psychologique. On aura une équipe belge motivée, comme elle l'est toujours, mais surtout un peu plus lundi. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'ascendant car ce n'est pas le même contexte, pas les mêmes joueurs non plus", déclare Deschamps.
De manière plus globale, Deschamps évoque la rivalité entre les deux nations : "Il y a une rivalité oui, animosité je ne pense pas. On se rencontre très souvent lors des compétitions. Moins en dehors, ça remonte à 2013 je crois le dernier hors compétition (la France avait perdu 3-4 face à la Belgique à domicile lors d'un match amical en 2015, ndlr). On se rencontre toujours à un moment ou un autre et souvent dans des matchs décisifs."
"Il y a toujours une rivalité en étant frontalier mais pas d'animosité car les joueurs se connaissent. Après sifflés ou pas sifflés... Dans un mon idéal, si tout le monde avait un comportement adéquat, on se porterait mieux. Après, ce n'est pas grave, ils ne vont pas chanter La Marseillaise non plus", de conclure Deschamps.