Ce jeudi soir au stadio Olimpico de Rome, la Belgique n'a pas réussi à montrer ce que Domenico Tedesco, les supporters et les observateurs souhaitaient voir.
Le sélectionneur avait demandé du mouvement dans la défense italienne, qu'il considère comme l'une des meilleures du monde. Pour la mettre en difficulté, il n'y avait donc pas le choix, il fallait la faire bouger et pour cela, il avait misé sur la présence de joueurs offensifs plus nombreux.
"Pas son job"
Au final, la Belgique aura été prise à son propre piège avec un Doku qui n'aura pas réussi à couvrir son flanc sur la première action de l'Italie, qui aura donné lieu à un but. Malgré tout, le joueur de Manchester City est celui qui obtient la meilleure note de la Gazzetta dello Sport.
"Couvrir (Dimarco) n'est pas son job donc on ne peut pas lui donner la faute. Mais c'est son électricité qui nous a tenu mis le stress jusqu'à la fin", note le journal transalpin.
"Pas Courtois et ça se voit"
À l'opposé de Doku, on retrouve Casteels, qui se sera pris deux buts lors de cette rencontre. "Ce n'est pas Courtois et ça se voit. Surtout sur l'incursion de Cambiaso, avec un arrêt qui n'est pas parfait. Et aussi un peu sur le tir qui amène le 2-0", écrit la Gazzetta dello Sport, qui lui attribue un 5.
Quant au capitaine, Youri Tielemans, il obtient un 6,5 : "Le nouveau leader de la nouvelle Belgique débute doucement, comme un diesel. Ensuite il se secoue et secoue la Belgique. En tandem avec Trossard, il a toujours la main sur l'équipe."
Enfin, Tedesco est critiqué pour le fait d'avoir mis Doku face à Dimarco. Le fait qu'il ait ensuite su corriger le tir et commencer la partie d'échec contre Spalletti est toutefois souligné.