À Anderlecht, la décision a été prise de se séparer de Brian Riemer. Une décision logique au vu de ce que le Danois a proposé au Sporting.
Quand on interroge Silvio Proto sur le fait de se séparer du coach, il n'y va pas par quatre chemins : "C'était logique que Riemer soit évincé de l'équipe quand on voyait le niveau de jeu. On m'avait posé le question de ce que quoi faire après le match de playoffs contre Bruges et j'avais dit qu'il fallait le virer. On aurait gagné six mois", dit-il à Sudinfo.
"Pas les épaules"
Et l'ancien portier de poursuivre : "Je trouvais que Riemer n'avait pas les épaules et la connaissance tactique nécessaire pour faire que cette équipe, avec le talent qu'elle a, joue de façon attractive pour le public. Il est allé chercher les points au forceps, son bilan comptable n'était pas mauvais. Mais la manière était catastrophique. On oublie aussi le fait que Coosemans est dans la période de sa carrière. Si tu retires la moitié de ses arrêts, tu as peut-être la moitié des points. C'était peut-être l'arbre qui cache la forêt."
En ce qui concerne David Hubert, Proto pense qu'il ne faut pas exclure de poursuivre avec : "Il fait du bon boulot mais on parle de ne pas continuer avec lui. On dit qu'on ne veut pas le brûler mais est-ce qu'Anderlecht peut se permettre ça ? Et est-ce que le club compte vraiment sur lui dans le futur. C'est un coach qui apporte des choses, qui met Dreyer sur le banc ou qui permet à un Verschaeren de revivre."
"Riemer ne devait jamais arriver"
De son côté, Baseggio est assez clair sur le sujet du coach : "Je pense que Riemer ne devait jamais arriver à Anderlecht, avec tout le respect que j'ai pour l'homme. Il était le T2 de Brentford et le fait que Fredberg soit là expplique qu'il ait signé. Mais après les playoffs de la saison dernière, il fallait s'en séparer et repartir d'une nouvelle page. Avec Hubert ça peut bien fonctionner, il a une bonne mentalité mais il faudra voir la carrure qu'il peut avoir avec les jeunes joueurs."