À Anderlecht comme dans la majorité des autres clubs belges, les anciens joueurs qui occupent un poste ne sont pas nombreux. Il y en a cependant pas mal qui sont prêts à jouer un rôle.
Parmi ceux qui ont travaillé pour Anderlecht, il y a Walter Baseggio, qui a occupé un rôle de scout en Italie : "J'ai travaillé pour Anderlecht en faisant un travail de scouting en Italie. Un moment j'ai fait du travail dans le vide", explique l'ancien joueur.
"Un moment j'en ai eu marre"
Baseggio qui en a ensuite eu marre : "Je n'allais pas voir des matchs de la Juventus, de l'Inter, du Milan ou de Naples parce que c'était impossible d'acheter des joueurs de 10, 20, 30, 40 millions. J'allais en Serie B et je voyais des joueurs qui pouvaient convenir mais ils faisaient d'autres choix et à un moment j'en ai eu marre."
"Si on me le demande, c'est un grand plaisir d'aider Anderlecht mais quand on voit la façon dont ils fonctionnent, c'est très peu probable que des anciens joueurs représentent le club", conclut-il.
"Une image qui s'est perdue"
Avant que Silvio Proto ne poursuive : "Il y a certaines choses que tu voudrais faire. Représenter le club, on l'a fait sur le terrain et on aimerait le faire en dehors. On a souvent véhiculé une image qui s'est un peu perdue. Il y a un travail à faire mais aujourd'hui n'est plus le club qu'on a côtoyé. Même les supporters le disent."
Et comme le note encore une fois Baseggio, l'importance des anciens joueurs peut permettre de conserver l'ADN du club : "Dans les grands clubs comme le Real Madrid, la Juventus, Barcelone, Milan, il y a toujours des anciens joueurs, qui sont des ambassadeurs et qui donnent des choses pour les supporters. Du côté d'Anderlecht, c'est quelque chose qu'on a oublié."